Satan

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PDV Aradia

J'ouvris les yeux. Les flammes me lechaient le visage, mais j'étais indemne.

Je souris. En fait, être une sorcière n'était pas si mal que ça. Mais j'allais devoir tout éteindre, et ça allait être plutôt compliqué. Je soufflais et me concentrai. Il me fallait de l'eau ... Je me concentrai, poussais... Mais rien ne sortit. Et les flammes s'étaient propagées. Je dus m'éloigner et aller rejoindre Jonathan pour retrouver son château.

La marche se fit longue et tortueuse. nous croisâmes des voleurs, mais je leur jetai le feu sur eux et ils brûlaient directement. En fait, avant je ne voulais pas utiliser mes pouvoirs, je les haïssait, mais en fait, avec la mort de maman, quelque chose s'est comme... Déclenche.

Je n'avais plus peur.

J'étais puissante.

Je me fichais de tuer des gens.

Si je le voulais, j'aurais pu tuer Jonathan !! Mais non. Caurait été trop risqué, il allait bientôt m'assurer une bonne vie a ne rien faire. Enfin ... Si j'arrivais à bien caser mon coup, je pourrais prendre place sur son trône. Rien qu'à l'idée, je souris.

Mais il savait que j'étais une sorcière. Malheureusement. Et il ne m'avait plus adressé la parole depuis. Il ne faisait que me suivre comme un pantin. Je crois qu'il avait peur de moi. Ou alors, qu'il était comme l'Inquisiteur.

Je secouais la tête pour enlever des mèches rebelles de mon visage et me retournais brusquement. Jonathan avait disparu. J'attendis quelques secondes et revint sur mes pas, quand au creux d'un arbre, je vis un papier, humide et crasseux.

Désolé, mais je ne suis pas ami avec les meurtrières. J'ai retrouvé mon château.

Jonathan.

Très bien!!! Très bien.

En fait, je m'effondrais comme une masse par terre, dans les feuilles mortes. Jonathan... Disparu. C'était la seule personne à qui je pouvais parler. Je pleurais longuement, quand je sentis une présence. Auprès de moi. Je relevais la tête et vis un jeune garçon, blond avec des yeux verts scintillants. Il avait à peu près mon âge et il m'observait attentivement.

- Ton ami est parti ? Fit il. C'est dommage, avoue le. Mais toi, tu es une sorcière et pas n'importe laquelle. Personne ne doit te faire céder aux émotions. Eux, ils sont jaloux de tes pouvoirs. Et peureux. Parce que toi, tu peux réduire en cendres d'un claquement de doigts leur armée, ou n'importe qui. Mais toi, tu cèdes. Tu te laisses envahir par la tristesse. Non. Tu dois la transformer en colère, la faire bouillir au fond de toi. Et, au moment opportun, la lâcher d'un coup. Ne pas la gâcher inutilement. Aradia, tu es puissante, mais émotive, ce qui te sera sûrement une force, mais aussi un poids dans ta vie.

Comment connaissait il mon nom? Et pourquoi me donnait il des leçons comme ça?

- je sais, tu vas me trouver un peu... Brusque. Je suis Satan, le Diable, Lucifer, ce que tu veux. Mais je gouverne l'Enfer, se présenta le garçon

Wow.

Alors si ce n'était pas un menteur... Il était ... Mon père ?

- Oui, je suis ton père. Quelle tenue, tu dois me trouver un peu... Jeune?

Il vieillit et devint un homme d'une trentaine d'années, en tous points semblable au jeune garçon de quelques secondes.

- Appelle moi plutôt Lad. Lucifer, sAtan, Diable. Hehehe... Ricana t il.

- C'est pas drôle... Articulais je.

Je me rendis soudainement compte que c'était le faux jeton qui avait abandonné maman. J'eus un sourire diabolique (HAHAHAHAHAH!!!!!) Et je lui mis un coup de genou dans l'entrejambe. Il eut un petit cri et s'effondra, assailli de douleur. Je ricanais en m'enfuis. Il me fallait... Un moyen pour aller vite... Un cheval. Oui. Mais comment ?

Je me concentrais et respirais a fond. Puis, toutes mes pensées se recentrerent sur le cheval. Mais rien ne se passa. J'en avais maaaaarre. POURQUOI RIEN NE SE PASSAIT!???? POURQUOI, SEULEMENT QUAND J'ETAIS EN COLERE, MES POUVOIRS S'ACTIVAIENT ???????? JE N'AURAIS PAS PU ETRE QUELQUUN DAUTRE!!!!????? TOUT, MAIS PAS UNE SORCIÈRE !!!!!!!!!!!!!!!!!



je hurlais




Je sentis mes pupilles se dilater.




Je vis ma peau blanchir.




Mes doigts s'allonger.



Mes joues se creuser




Le contour de mes yeux se noircit.






Mes lèvres devinrent d'un rouge vif et sombre impeccable.





Mes canines devinrent littéralement des crocs.




J'étais à présent une vraie sorcière. Je n'avais pas que les pouvoirs, j'avais aussi lapparence. Une beauté ténébreuse et mystérieuse.

Je me sentais aussi plus forte, plus puissante. Je me sentais vraiment être la fille du diable. C'était compliqué à expliquer, mais je ressentais une assurance et une dignité qui ne m'étaient pas familières.

Mais je savais une chose.

Jetais Aradia Satanus, fille de Satan et Zeline.

Sorciere malgré moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant