𝐈𝐥 𝐦'𝐚 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 ...

𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 3

 
- mama : Zohra tu ne manges pas ?

Sa phrase me sort des rêveries et j'atteste un non pour lui signifier que je n'ai pas faim .

- baba : je sais que les cours te stressent mais il faut résister , tout va bien se passer insh'allah.

- Zohra : oui insh'...

Je n'arrive plus à prononcer son nom , je ne pries plus tellement je me sens sale et honteuse .

La porte sonne et ma mère me fait signer d'aller voir .
Je me lève donc et c'était mon frère et son shab Idriss .

- Zoubir : salam clocharde .

Il me frappe la tête pour m'embêter et rentre dans la maison suivi de Idriss concentré sur son tél .

- Zohra : Assalam Aleykoum.

Il lève la tête les sourcils forcés ,

- Idriss : oui oui waleykoum salam

Il passe sa main sur ma tête comme si j'étais un petit bébé chose inhabituel il est plutôt à faire le non touch me.

Je les suis dans le salon ,

- Mama : oh Idriss .

Ma mère se lève pressé pour prendre Idriss dans ses bras .

- Zoubir : mama , c'est moi ton fils .

Ma mère le regarde mal et se met à rigoler , à part être le shab de mon frère Idriss est aussi le fils de la défunte amie de ma mère allah y rahmo , elle est décédée du cancer il ya une quinzaine d'années, ma mère est un peu comme la deuxième de Idriss , il vient souvent chez moi et j'avoue que ma mère le considère plus que nous ces propres enfants mais je pense que c'est par apport à la maman Idriss .

On s'assoit à table , fin eux ils s'asseyent moi je prends mon assiette et je vais dans la cuisine.
Mon téléphone vibre dans ma poche : 𝚠𝚊𝚜𝚜𝚒𝚕 ,

Je raccroche et je range mon assiette dans le frigo mais mon tél sonne encore et je raccroche à nouveau .

- 𝚠𝚊𝚜𝚜𝚒𝚕 : 𝚠𝚊𝚕𝚕𝚊𝚑 𝚛𝚎́𝚙𝚘𝚗𝚍𝚜 𝚖𝚘𝚒 , 𝚓𝚎 𝚟𝚊𝚒𝚜 𝚟𝚎𝚗𝚒𝚛 𝚌𝚑𝚎𝚣 𝚝𝚘𝚒 .

cette fois je décroche , j'ai envie de vomir en entendant sa voix.

- 𝚠𝚊𝚜𝚜𝚒𝚕 : 𝚌̧𝚊 𝚟𝚊 𝚖𝚘𝚗 𝚌𝚘𝚎𝚞𝚛 ? 𝚌'𝚎́𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚜𝚊𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚚𝚞𝚎𝚕𝚕𝚎𝚜 𝚏𝚕𝚎𝚞𝚛𝚎𝚜 𝚝'𝚊𝚒𝚖𝚎𝚛𝚊𝚒𝚜 , 𝚛𝚘𝚜𝚎 𝚘𝚞 ?

- 𝚣𝚘𝚑𝚛𝚊 : ...

- 𝚠𝚊𝚜𝚜𝚒𝚕 : 𝚝𝚞 𝚗'𝚊𝚜 𝚚𝚞𝚊𝚗𝚍 𝚖𝚎̂𝚖𝚎 𝚙𝚊𝚜 𝚘𝚞𝚋𝚕𝚒𝚎́, 𝚓𝚎 𝚟𝚒𝚎𝚗𝚜 𝚌𝚑𝚎𝚣 𝚝𝚘𝚒 𝚍𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗 𝚖𝚊𝚝𝚒𝚗 .

- 𝚣𝚘𝚑𝚛𝚊 : 𝚊𝚛𝚛𝚎̂𝚝𝚎...𝚕𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎 𝚖𝚘𝚒 𝚝𝚛𝚊𝚗𝚚𝚞𝚒𝚕𝚕𝚎 .

je m'appuie sur le plan de travail pour ne pas m'écrouler sur le sol .

- 𝚠𝚊𝚜𝚜𝚒𝚕 : 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚌̧𝚊 𝚓𝚎 𝚝𝚎 𝚕𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎 , 𝚓𝚎 𝚝'𝚊𝚒𝚖𝚎 𝚑𝚊𝚋𝚒𝚋𝚊 𝚓𝚎 𝚝'𝚊𝚒𝚖𝚎 𝚋𝚘𝚛𝚍𝚎𝚕

- 𝚣𝚘𝚑𝚛𝚊 : 𝚝𝚞 𝚖𝚎 𝚍𝚎́𝚐𝚘𝚞𝚝𝚎𝚜...

- 𝚠𝚊𝚜𝚜𝚒𝚕 : 𝚋𝚊𝚑 𝚍𝚎́𝚜𝚘𝚕𝚎́ 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚓𝚎 𝚗𝚎 𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚞𝚗 𝚋𝚊𝚝𝚊𝚛𝚍 , 𝚓𝚎 𝚗𝚎 𝚟𝚊𝚒𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚝𝚎 𝚟𝚘𝚕𝚎𝚛 𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚝𝚞 𝚊𝚜 𝚍𝚎 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚌𝚑𝚎𝚛 𝚎𝚝 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚛 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚌̧𝚊 𝚎𝚝 𝚙𝚞𝚒𝚜 𝚝𝚞 𝚙𝚎𝚗𝚜𝚎𝚜 𝚞𝚗 𝚙𝚎𝚞 𝚊𝚞 𝚋𝚎́𝚋𝚎́ 𝚚𝚞𝚎 𝚓'𝚊𝚒 𝚖𝚒𝚜 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚝𝚘𝚗 𝚟𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎...

je balance mon tél contre le mur comme s'il me brulait des mains et en même temps la tête d'idriss apparait à l'encadrement de la porte de la cuisine .

- Idriss : tout va bien ?

- zohra : oui... mon tél m'a echappé des mains .

il se penche pour ramasser mon portable par terre et l'analyse pas convaincu de ce que je viens de lui dire .

- Idriss : on dirait plutôt qu'on l'a balancé hein

il me le rend bien amoché , de toute façon ça m'apportait peu .

- Idriss : ça va , je trouve que tu as changé ...

- zohra : ...

- Idriss : tu as perdu du poids , non tu as vraiment changé .

- Zohra : probablement le changement climatique ?

- Idriss : haha... mais leq toilettes c'est toujours là ?

- Zohra : non sur le toit , on aime bien faire caca en comptant les étoiles maintenant .

il se dirige aux toilettes et je vais dans ma chambre , je me mets toute de suite à pleurer jusqu'à me rendormir pour après me reveiller d'un cauchemar .

...

je fus reveillée par ma mére ,

- mama : reveilles toi binti , je crois que ton père a des invités .

je me lève malgré la paresse et je rejoins ma mère qui regardait par la fenêtre .

- mama : qui est ce jeune homme ?

je manque de m'évanouir en voyant wassil et mon père se diriger vers motre batiment en riant avec un autre homme et mon frère ( 𝚓𝚎 𝚟𝚒𝚎𝚗𝚍𝚛𝚊𝚒𝚜 𝚌𝚑𝚎𝚣 𝚝𝚘𝚒 𝚍𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗 ) .

- mama : reveilles toi , on a des invités mais on a pas des amuses bouches , enfile une robe tu vas chez le marchand en bas de la rue .

ma mère me sécoue puis s'enva faire du thé .
je m'accroupi contre ma porte , je les entends rentrer chez moi , je tremble de tout mon corps .
Quelqu'un frappe á ma porte ...

á SUIVRE