La Rose rouge [One Piece] (Tome 1)

7 : Rien ne dur

Il fallut un jour pour que le navire de la marine arrive au quartier général, ayant dû essuyer une petite tempête, se trouvant dans la première partie de Grand Line.

Kaya suivit les deux marines, Issho et Cassidy, tenant la main de cette dernière. De son autre main, elle tenait toujours la peluche offerte par la jeune femme.
Ils marchèrent à travers les couloirs du bâtiment, croisant quelques officiers ou autre marine d'un autre grade. Ils firent des remarques quant à la présence de la jeune fille aux côtés d'Issho et de Cassidy.

- Alors ça y est ? Tu as décidé d'avoir un enfant, Cassidy ? Demanda l'un d'eux d'un air amusé.
- Le vice-amiral Issho en est le père ? demanda le second.

Ce dernier s'était approché de la jeune femme pour qu'elle seule puisse l'entendre. Elle prit quelques rougeurs et tapa gentiment son collègue, le faisant rire.
Un colonel se baissa à la hauteur de Kaya pendant ce temps, pour bien la regarder. La rousse avait pris peur, redoutant qu'il ne la reconnaisse, d'une quelconque façon, et qu'il la dénonce. Le marine posa sa main sur sa petite tête et lui sourit doucement. Elle avait fermé les yeux mais elle les rouvrit, assez étonnée.
Finalement, le colonel se redressa et les laissa continuer leur chemin.

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Dans le bureau de l'amiral en chef, qui n'était autre que Sengoku, Kaya n'avait pas lâché la main de la brune, se cachant partiellement derrière elle. Garp était également présent, ayant lui aussi fait une réflexion amusante pour Cassidy. Celle-ci était exaspérée mais ça la faisait rire aussi.

- Qui est cette petite ? demanda Sengoku avec un sourire rassurant pour Kaya.
- Une orpheline. Nous l'avons trouvé, échouée en pleine mer.
- Vous la déposerez dans un orphelinat. Elle sera prise en charge et entre de bonne main.

Il pensait à celui de Densetsu, sachant que les propriétaires étaient très gentilles en plus de beaucoup aimer les enfants.

- J'y ai pensé mais le colonel Cassidy a tenue à s'occuper de la jeune fille.

Les deux marines le regardèrent, assez étonnés, puis observèrent la jeune femme. Tout le monde, au QG, savait que Cassidy ne voulait pas d'enfants, du moins pas de suite. Celle-ci était légèrement gênée mais garda son sang-froid.

- Si c'est possible, j'aimerais m'occuper de Kaya. Le temps qu'elle soit majeure.

Elle serra doucement la main de la jeune fille, qui elle, n'avait pas bougée de derrière elle.
L'amiral en chef l'observa un peu, puis pris du papier et un stylo. Il prit le temps d'écrire quelque chose avant de parler, les laissant d'un silence assez pesant.

- Vous serez en congé le temps de vous occuper d'elle, mademoiselle Merbodt.

Cassidy sourit, soulagée d'entendre cela. Sengoku écrivait sur le papier comme quoi elle était la tutrice légale de Kaya. Il avait tout de même hésité à écrire qu'elle était sa mère adoptive, mais il n'en fit rien. Il alla pour signer mais il ne pu le faire, l'amiral Akainu frappant à la porte et entrant.

- Navrez de vous déranger. Un dragon céleste souhaite s'entretenir avec vous, amiral en chef Sengoku. Cela ne peut attendre.

Il n'y avait pas réellement besoin de le préciser, puisque dans tous les cas, Sengoku se devait de le recevoir immédiatement. Il savait que le noble devait venir, mais il ne s'attendait pas à ce que ce soit de suite. A l'entente de ce titre, Kaya se crispa, serrant assez fort la main de Cassidy. Elle le remarqua et se tourna tout en cachant un peu la jeune fille.

Le dragon céleste entra, avec un homme et une femme habillés d'un costard noir et des lunettes noires. Cassidy et Issho se mirent sur le côté pour lui laisser de la place face au bureau, tout en s'inclinant légèrement, imités par Sengoku et Garp, qui s'étaient levés.
Le noble alla pour parler mais son attention fut portée sur Kaya, qui ne s'inclinait pas devant lui, l'irritant. En voyant son visage il se calma et esquissa un sourire.
Cassidy, le voyant, cacha un peu plus la jeune fille, redoutant une remarque pour cette dernière.
Le dragon céleste s'approcha, faisant doucement trembler Kaya, la regardant de haut.