🅻et's 🆃est

14 ⚅⚅⚁ : Confession

Le véhicule démarre, je regarde une dernière fois vers l’arrêt de bus, dans sa direction, j’ai pu apercevoir ce micro sourire se dessiner sur ses lèvres pâlies par le froid.

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Il m'appelle le prince des basses cours. Vous ne trouvez pas cela amusant ? 

L.Ackerman 

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Le conte du prince émeraude.

Ce prince héritier était apprécié de tout son peuple.
Tout le monde avait connaissance des magnifiques attraits de ce jeune garçon.
Son sourire apaisait les tourments du roi.
Sa beauté rayonnait chaleureusement autour du château.

Admiré de ses amis pour sa détermination sans faille, 
Il mettait de la vie partout où ses petites mains passaient.
On l'entendait courir au loin, profitant de ces grands jardins.

Il rechignait face aux longues leçons de littérature. 
Il avait cet air taquin lorsqu'il s'apprêtait à exécuter une farce. 
Il insistait toute la journée pour inviter ses camarades à passer du temps dans ses quartiers.

Être en compagnie du prince émeraude était tant un bonheur, qu'une tâche pénible.
Il était difficile de suivre ses folles envies de liberté.
Descendre au marché public pour jouer avec les enfants des commerçants en faisait partie.
Ne pas respecter le programme royal en faisait partie.
Retrouver sa chambre en un champ de bataille en faisait partie.

Mais il était toujours agréable de ressentir sa bonne humeur qui pouvait apaiser les cœurs.
Tel était la joie du personnel qui prenait soin de ce prince.

Un jour, un malheur frappa le cœur pur du prince bien aimé.
Un événement changea drastiquement l'attitude du jeunot. 
Et avec cela l'attitude même du roi envers son protégé devint acerbe de jour en jour.

L’excellence de son fils unique dont il ne manquait pas de vanter les mérites auprès des monarques et autres gens de la cour disparut.
La voix si mélodieuse de cet enfant enthousiaste se fit tristement  silencieuse.

Les projets d'avenir grandiose du père s'effondrèrent, laissant place à une profonde déception et amertume 
Le fossé entre le roi et son fils ne cessait de s'agrandir.
Les regards changeaient d'éclat 
Les paroles devinrent amères
Les preuves d'amour se raréfiaient.

Il ne resta bientôt plus que le prince, sa solitude et la marque de cette souffrance invisible.
"J'ai mal, au cœur, ici."
Comment soigner les blessures de l'âme ? 
Comment guérir les maux de l'esprit ?
Comment montrer la douleur psychique lorsque nous n'avons aucune douleur physique apparente ?

Le monde si brillant qu'il observait depuis sa fenêtre de chambre perdit de ses couleurs.
Il n'était plus capable d'être le soleil qui adoucissait les durs traits de son paternel.
Une éclipse noire qui voilait son monde tout entier.

Heichou

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S’il y a bien une chose que j’ai pu retenir au cours de ma vie, c’est que les gens ne changent pas. Il demeura toujours une ancienne part de nous même dans cette nouvelle version que nous devenons. On ne change pas. On apprend et on évolue selon notre environnement, nos amis, notre famille. On conserve en nous les vestiges du passé. On est déterminé tant sur le plan physique, sociologique que psychologique. Et pourtant, il y a quelque chose chez l’être humain, il y a quelque chose en nous, au plus profond de nous, qui cherche à dépasser nos conditions matérielles d’existence, pour se sentir plus vivant, pour mieux ressentir la vie traverser nos veines. Il arrive souvent que pour cela nous effectuons des actions extrêmes. Parce que c'est dans l'extrême qu'on trouve cette notion de dépassement de soi. C'est dans ces situations extrêmes que nos sens sont le plus aiguisés, que notre cœur bat à cent à l'heure.