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Précédemment :
Eren a découvert ce qu'était le projet RAH. Toutefois la somme des 800 000¥ n'est toujours pas trouvée.
 
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Tu es une énigme que j’ai envie de résoudre
Tu as sans doute toutes les raisons du monde pour me repousser 
Mais moi je possède toutes les raisons du monde qui me hurlent de venir t’approcher.
L.Ackerman

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J-30

- Je veux xxx ou je tue tes parents ! 
- Eren je t'- 
- À toi décider 
- Dépêche toi !! 
- Arrêter laissez le partir !!! 
- EREN !! 

Je me réveille brusquement, faisant tomber le bol que j’avais laissé près de mon lit la veille. Alors que les événements de ce cauchemar semblent fraîchement ancrés dans ma tête, j’essaie avec difficulté de reprendre ma respiration tout en agrippant mon t-shirt au niveau de ma poitrine. Je reste ainsi pendant quelque minute avant de passer ma main dans mes cheveux humides. Je décide par la suite d'écarter mes draps et de sortir du lit pour récupérer mon téléphone. Je l'allume et regarde l'heure qu'il est. Très tôt d’après ce que je vois comparé à l’heure où j’ai l’habitude de me lever : 5h37. Rien ne sert d'essayer, je sais que je ne vais jamais réussir à me rendormir après ça. J'ouvre alors mes volets vernis d’une couleur brune et vois de fines lignes de lumière qui annoncent la venue imminente du soleil. Je ferme lentement les yeux afin de respirer cet air doux mais froid qui vient caresser mes cheveux décoiffés. Je referme ma fenêtre, prends mes vêtements et file dans ma salle de bain. Je tourne l'eau chaude qui s'empresse de tomber sur ma peau hâlée couverte d’hématomes. Je la laisse couler sans effectuer le moindre mouvement. Je repense à mon rêve. 

Ils sont morts. 
Ma mère hurle mon nom. 
Mon père me dit que je dois décider.
Le kidnappeur, masqué, menace de les tuer. 
Il appuie sur la détente. 
Impuissant je les regarde. 
Une effusion de sang me parvient au visage.
C’était le leur.

J'ouvre doucement mes yeux qui s’agrandissent face à cette nouvelle vision d’horreur. L'eau claire et translucide qui roulait lentement sur ma peau il y a de cela quelques instants s'est changée en une mare de sang qui recouvre le sol et mon corps. Je recule de quelques pas avant de rencontrer le carrelage blanc derrière moi lui aussi tacheté de ce liquide visqueux. Mes yeux parcourent la pièce avec affolement tandis que mon cœur pompe rapidement de grande vague de sang dans tout mon organisme. J’entends alors ma propre respiration se dégrader au fur et à mesure que mes pupilles fixent mes mains, elles aussi colorées de cette couleur pourpre. Je coupe immédiatement les tuyaux qui continuent de déverser ce sang opaque et sors précipitamment de la douche. Je me dirige vers la glace accrochée au mur avant de tapoter plusieurs fois mes mains sur mon visage. Il n’y a plus rien. Seulement de fines gouttelettes d’eau quittant doucement mes cheveux mouillés pour atteindre le sol. Je me précipite vers la baignoire tout en rouvrant la circulation de l’eau. Ce fluide translucide était revenu et le sang présent sur les carreaux blanc avait également disparu. 

Je souffle un grand coup, jusqu'à ne plus avoir d'air dans mes poumons. Je reste immobile quelques instants, divaguant progressivement dans mes pensées. Essayer de trouver une explication à cet événement ne m’apportera que des mots de tête qui commencent déjà à faire surface. Mes blessures d’hier ne cessent de me picoter l’ensemble du corps et il s’avère aujourd'hui j'ai cours d'éducation sportif avec Monsieur G. Le pire de tous. Pour lui le sport c'est la vie. Une vie sans sport, ça rime avec mort, par conséquent il faut en faire, quitte à s'effondrer par terre. Telle était sa devise qu’il nous répétait sans arrêt avant d’entamer deux heures infernales où la moitié des élèves se plaignaient de son entêtement pour sa matière dont on avait que faire. Pour vous dire, pour une fois que j’étais d’accord avec eux. A présent prêt à partir, je reçois une notification qui vient d’égayer le début de cette journée : le nouveau livre d'Heichou.  A travers ces couloirs. Je m’empresse de lire les catégories dans lesquelles il est classé : tragédie, romance, school life. C'est bien la première fois qu'il écrit que de la romance, à vrai dire je pensais qu'il ne connaissait pas ce mot. Toutes ces histoires précédentes ne contiennent aucun sentiment de ce genre. On n’a eu le droit qu’à des sujets sur la maladie, la mort, l’humain et ses actions envers ses semblables, généralement cela ne se passait pas aussi bien que la fin d’un conte de fée. Impatient et curieux d'en savoir plus, je lis la description. 

🅻et's 🆃est Où les histoires vivent. Découvrez maintenant