𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒 : 𝐌𝐚𝐊𝐚𝐧.

66 8 191
                                    

SYRAH.

FLASHBACK
Syrah, 16 ans.

03h37, maison des Evans.

- Syrah reste dans ta chambre ! Ne sors surtout pas tant que je ne viens pas toquer trois fois à la porte de te chambre, c'est compris ?! Annonce mon père depuis le salon.

Un bruit sourd avait retenti quelques minutes plus tôt entres les murs de la maison. Comme un coup de feu.

Mes pensées se mélangent entre elles.

Je suis dans l'incompréhension la plus totale.

Cachée sous mon lit, les lumières éteintes et les stores fermés attendant désespérément que mon père vienne donner ces trois coups contre la porte de ma chambre.

Des bruits d'objets qui se brisent au sol résonnent dans toute la maison.

Quant à mon angoisse, elle ne faisait qu'augmenter et j'entends presque mon cœur résonner entre les quatre murs de ma chambre.

Un cri.

Le cri de ma mère.

Maman...

Sa voix brisée suppliant les ravisseurs de s'en aller.

- On vous a laissé assez de temps pour nous donner ce qu'on vous a demandé. Aujourd'hui c'est trop tard maintenant, votre pauvre famille en paiera les conséquences. Déclare un des ravisseurs.

Qui est-ce ?

En entendant la voix et la menace sortir de la bouche de cet homme, l'angoisse grimpe d'un grand à l'intérieur de mon estomac.

D'un pas feutré, je décide de sortir de ma cachette pour coller mon oreille contre na porte.

- Laisse-la ! C'est à moi que tu dois t'en prendre, pas à ma femme ! Hurle mon père.

- Quel acte héroïque, tu entends ça Ben ?

J'entends des rires. Des rires cyniques sortis tout droit des Enfers.

- Laisse-moi la soigner, je t'en supplie !

Et un nouveau coup de feu retentit dans mes tympans.

La seconde d'après, la voix de mon père se brise. Comme un vase d'une valeur inestimable, brisé en des millions de petits morceaux.

Irréparable.

- Pourquoi tu as fait ça ?! Je t'ai dis de t'en prendre à moi !

- Marcus m'a demandé de te faire passer un message. Tu as une dernière semaine pour trouver ce qu'il t'a demandé, dans le cas contraire, je ferais subir à ta fille les pires atrocités et je la tuerai de mes propres mains. Comme avec ta femme. Déclare un des hommes.

𝐄𝐅𝐅𝐄𝐓 𝐏𝐀𝐏𝐈𝐋𝐋𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant