𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟏 : 𝐇𝐨𝐫𝐫𝐞𝐮𝐫.

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SYRAH.

La lumière du jour agressait mes paupières à travers le store me faisant grimacer, cherchant à fuir cette nouvelle journée, je replongeais ma tête dans l'oreiller.

Tandis que mon corps se réveillait au rythme des oiseaux qui chantonnaient dehors, les bras musclés de Taryn s'enroulaient un peu plus autour de moi.

Nous avions passés la nuit collés, sans un seul détachement, et pour une fois depuis de nombreuses nuits, j'avais bien dormi. Mais il fallait que j'aille faire pipi.

Je relève doucement les bras de celui encore endormi à mes côtés, tenant de ne pas le réveiller.

Malgré mes nombreux essais, il resserra d'avantage son étreinte m'empêchant du moindre mouvement.

Dans la plus grande des délicatesses, je me tourne pour lui faire face. Mes yeux se posent sur cet adorable humain dormant à point fermés, la bouche entre ouverte laissant presque glisser un petit filet de bave sur l'oreiller. Il a l'air reposer.

Je passe ma main dans ses cheveux, essayant tant bien que mal de le faire sortir de son profond sommeil pour que je puisse aller aux toilettes. J'ai l'impression que ma vessie va exploser d'une minute à l'autre si il ne me lâche pas.

Mes lèvres déposent un baiser sur sa joue avant que ses yeux ne s'ouvrent d'abord petit à petit avant de s'écarquiller avec profondeur.

- Tout va bien ? Me questionna-t-il.

Sa voix est rauque et encore rempli de sommeil m'arrachant un sourire avant que je prenne la parole, la voix la plus basse possible.

- Oui, ne t'inquiète pas. J'ai juste besoin d'aller faire pipi mais tu es accroché à moi. Dis-je en rigolant, mes yeux toujours dans les siens.

Il émet un rire franc avant de déposer un bisou sur mon bras et de se détacher de moi. Enfin !

J'ouvre la porte de ma chambre avant de la refermer sans un bruit, ni pour réveiller d'avantage Taryn et encore moins ma meilleure amie et son mec qui dorment dans une des chambres, plus bas.

Mes jambes courent toutes seules pour me diriger vers les toilettes où j'ai pu, enfin, soulager ma douloureuse vessie.

Je n'ai pas conscience de l'heure qu'il est mais la fraîcheur matinale qui se fait ressentir dans la maison m'indique qu'il n'est certainement pas plus de 9 heures du matin.

J'attrape le savon pour me laver les mains avant de descendre les escaliers pour admirer le bordel que la fête d'hier à donner.

Soudain, des souvenirs me reviennent en tête, percutant chaque neurones de mon cerveau pas encore totalement réveillé.

Aace avait brandit une arme sur son ami, en plein milieu d'une fête d'anniversaire où personne ne s'attendait à vivre ça. Il a fait avec une facilité déconcertante ce qui donne lieu à des interrogations où je vais avoir besoin de toutes les réponses, sans exception.

Je me dirige vers la cuisine où mes yeux s'attardèrent sur l'horloge, constatant que j'avais raison, ii est seulement 8h30. C'est beaucoup trop tôt.

Je récupère un sac poubelle pour jeter toutes les ordures qui se trouvent éparpillées dans ma maison, tentant d'y voir plus clair.

𝐄𝐅𝐅𝐄𝐓 𝐏𝐀𝐏𝐈𝐋𝐋𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant