𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟐 : 𝐏𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐚𝐮 𝐩𝐢𝐞̀𝐠𝐞.

25 5 87
                                    

   WARNING : Traumatisme en fin de chapitre, viol.

                                       SYRAH.

Je reprends peu à mes esprits sans aucune idée de là où est-ce que je me trouve, en tout cas rien de semblable au sentier dans lequel j'étais avant que mes yeux ne se ferment.

J'entrouvre les yeux et sens la lumière aveuglante brûler ma rétine. Mes iris papillonnent tentant tant bien que mal de s'habituer à cette lueur au dessus de moi.

La panique me gagne quand je me rends compte de l'endroit où je me trouve. C'est une petite pièce aux murs grisâtres, la fenêtre où le soleil est à son zénith se trouve à ma droite et une porte de la même couleur que les murs est en face de moi.

J'essaie de me redresser mais en vain. Je suis ligotée pieds et mains, et bâillonnée sur une chaise en bois qui se fragilise à chacun de mes mouvements.

La migraine qui compresse l'entièreté de mon cerveau me stoppe dans mon élan, je ne pourrais pas me défaire seule, c'est impossible.

Soudain, le bruit d'une porte qui s'ouvre augmente mon angoisse comme je n'avais jamais connu.

Ma respiration est saccadée et je sens mes membres trembler quand un homme de petite taille s'avance vers moi. Je n'arrive pas à détailler son visage se trouvant dans la pénombre de l'entrée de la pièce où je me trouve.

Je le vois s'avancer à petits pas et je décrypte un sourire malsain accroché sur ses minces lèvres.

Mes yeux s'emplirent de larmes quand son regard croise le mien pour la toute première fois. Un sentiment de peur me prend aux tripes et l'envie de vomir ne fait que d'augmenter.

- Tu es enfin réveillée ma puce. Dit l'homme en face de moi d'une voix pâteuse.

Je me débattis d'avantage tentant de fuir mais je ne manquais pas de tomber au sol et de me cogner la tête.

L'angoisse au creux de mon ventre ne cesse de grandir tandis que les battements effrénés de mon cœur étaient en train de casser ma cage thoracique pour s'en échapper.

Le vieil homme posa sa main sur ma cuisse avant de me relever sans sourciller.

Il arracha le scotch sur ma bouche ce qui m'extirpa un cri aigüe de douleur. Ses rires résonnent dans la pièce en entendant mon cri.

Moi qui pensais que le rire machiavélique d'Aace était le pire que j'avais pu entendre, je me suis trompée.

- Vous êtes qui ? Et qu'est-ce que je fous ici putain ! Sortais-je la voix angoissée.

- Tu poses trop de questions, ferme là.

Il avait répondu cette phrase au tac au tac me clouant sur ma chaise, abattue.

J'aperçus un signe de main derrière lui et il quitta la pièce avant qu'une autre silhouette prenne sa place.

Sans aucun doute, il est plus effrayant que l'homme qui était là avant lui. Ses muscles étiraient son teeshirt noir et malgré la pénombre, je pu apercevoir sa mâchoire serrée.

L'angoisse, la peur, la colère. Ces trois émotions étaient en train de créer en moi un cocktail détonnant.

Quand ses mains s'approchèrent un peu trop près de moi, je me mis à gesticuler dans tous les sens. Son souffle chaud rempli d'agacement effleurait mon visage.

- Arrête de bouger si tu veux que je te détache.

L'envie d'arrêter de gesticuler gagne sur celle de continuer à bouger pour n'avoir à sentir autre chose que son souffle sur mon visage.

𝐄𝐅𝐅𝐄𝐓 𝐏𝐀𝐏𝐈𝐋𝐋𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant