Dead Operation

A (la force)

Je m'éloigne et réessaye de rentrer dans la ville. Le garde me fusille du regard et m'arrête. Il s'apprête à dire quelque chose mais je l'en empêche. Mon poing rencontre son ventre et il se tord de douleur. Mon genoux vient ensuite rencontrer son beau petit nez et il s'effondre sur le sol. Je me frotte les mains et rentre dans la ville comme si de rien n'était.

La garde évanoui, je m'éloigne de la porte d'entrée et avance dans les rues admirant tout ce qui m'entoure. Le design du jeu est vraiment magnifique.

Les rues regorgent d'enfants riant et courant en tous sens. Aucun objet électronique ne parcourt la ville en gâchant le paysage. Les noms des commerces et des magasins sont écrits dans une langue bizarre que je comprends ce qui est encore plus étrange. Les bâtiments sont ronds et les délicieuses odeurs que dégagent les restaurants me sont inconnues. Rien ne ressemble à ce que je connais mais j'ai l'impression de tout connaître.

Les rues défilent et je fini par arriver devant un parc. C'est le seul endroit qui semble inanimé de la ville, j'y rentre intriguée. Je m'aventure dans la végétation et finis par tomber sur une balançoire. Je m'y assois et ferme les yeux, me laissant pousser par la légère brise.

Puis soudain, des souvenirs me viennent. Pas les miens mais ceux d'une femme habillée de blanc. Un sourire radieux, une robe de mariée recouvre son corps couleur du ciel et ces yeux rosés étincelles de joie. Puis soudain, ma vue se brouille avant de laisser place à une nouvelle image, cette jeune femme avant rayonnante est à présent assise dans une atmosphère beaucoup plus sombre. La bête robe noir qui épouse ses formes est déchirées et ses yeux expriment une terreur sans nom. Elle protège son visage de ses mains mais ça ne sert à rien, un couteau s'approche de sa trachée à toute allure. Le noir se fait de nouveau tandis que des tâches de sang viennent le remplir. Une voie résonne dans ma tête. "Sauve moi ! Venge moi !"

Je reviens brusquement à la réalité. Le souffle cours, une fenêtre est ouverte devant moi. Elle m'annonce que ma quête est annoncée et me propose de faire un tour dans mon inventaire. J'accepte sachant que la clé réside dans ce qui se cache dans cet endroit. Trois cases sont déjà remplies à mon étonnement. La première contient 10 000 tanares, la monnaie locale. La deuxième une clé avec comme légende le nom d'une auberge. La troisième, une tenue de rechange.

Voyant le ciel s'assombrir, je décide de me rendre à l'auberge. La réceptionniste me dévisage tandis que je passe la porte. Je lui montre mes clés, son visage se détend de suite. Elle me tend un papier qui demande ma signature. Je le lis en diagonale, il ne raconte rien de très intéressant, je signe donc après avoir pris connaissance du numéro de ma chambre : 309.

Elle m'indique ensuite l'étage en montant deux fois son doigt avant de le pointé vers la gauche. Je suppose que ma chambre se situe donc au deuxième étage à gauche. Enfin j'espère. Je la salue, passe par la porte et commence à monter les escaliers. Premier pallier, deux portes me fond face au dessus de chacune pend une pancarte avec des nombre. Sur celle de droite 0-100, celle de gauche 100-200. Je continue mon escalade, deuxième pallier. A droite de 200-300 et sur celle de gauche 300-400. Je pousse cette porte et rentre. Un voile d'eau semble s'abattre sur ma peau avant que je n'arrive dans un couloir. Je marche et plus j'avance, plus le couloir semble s'allonger. Je finis par arriver devant la porte 309. J'insère la clé et rentre. L'endroit est cosy mais je ne prends pas le temps de l'observer, la fatigue me prend d'un coup et trop épuisée pour explorer je me pose dans le lit au allure de nuage avant de m'endormir.

Je me réveille. Le soleil est haut et mon ventre gargouille. J'oublie que je n'ai rien mangé hier. Je sors de la chambre et empreinte les escaliers. Je salue la réceptionniste et sort de l'auberge. Je m'assois ensuite au café situé en face de mon lieu de repos que j'avais repéré hier.

Une serveuse arrive à côté de moi. Sur son plateau deux boissons sont posées. L'une est aussi transparente que de l'eau, l'autre aussi verte qu'une boisson toxique. Je tends ma main vers l'eau puis me ravise. Est-ce vraiment le bon choix ?

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Le deuxième choix vient d'être posé. Que choisis-tu ?

La boisson aux allures d'eau ? Si oui dirige toi vers le point C.

Si tu préfères l'inconnu et la boisson verte, dirige-toi vers le point D.