Bonjour,
Cher amis, chère amies,
Startgame studio, vous invitent à venir tester leur nouveau jeu.
En cette année de 3158 ou l'ennuie vous guette venez découvrir ce nouveau jeu conçu par nous, pour vous.
Choisissez votre avatar, faites vos choix...
Je salive devant ces fruits à l'intérieur si juteux mais je me retiens. La ville doit posséder d'autres plats plus délicieux et moins habités. L'animal qui est sorti du fruit que j'ai coupé ne me rassure pas. Je préfère ne pas tomber sur un autre.
C'est les bras plein de fruits et les jambes traînantes que j'arrive près de la ville. Le problème est d'arriver à rentrer dans la ville pour vendre les fruits. J'espère qu'une nouvelle calèche passera par là. Ça m'arrangerait.
J'essaie de me changer les idées tout le long du trajet de peur que la faim me reprenne d'un coup. La porte d'entrée s'annonce enfin dans mon champ de vision tandis que mes chaussures sont pleines de sable.
Une fois devant, la peur me prend. Il n'y a personne. Pas un passant, pas une calèche. C'est donc le coeur battant que je m'approche du garde. Bizarrement, il ne tente pas de me trancher la gorge ou quoi que je sois. Il ne se relève même pas de la chaise sur laquelle il est assis. Je m'approche donc un peu plus près des portes de la ville. Faisant comme si de rien n'était.
Arrivée devant lui, je remarque qu'il dort. Il faut croire que j'ai beaucoup de chance aujourd'hui.
C'est donc sans encombre que je rentre dans mon lieu de séjour. Je vais jusqu'à la fontaine de la place pour poser mon panier et crier à tout va que je vends des fruits pas chère. 10 tanares le fruit. J'espère que ce n'est pas chère pour les fruits d'ici. J'avoue ne pas être tombé sur un seul magasin. Bon, on croisera les doigts. Partons du principe que si je les vends tous, j'aurais récolté 1500 euros. Je dois au moins vendre 2 tiers pour être tranquille. Plusieurs personnes s'approchent et au bout d'une demi heure j'ai déjà vendu la moitié de mon stock. Je souris en pensant au repas que je vais pouvoir me faire. Finalement ça ne doit pas être beaucoup.
Deux hommes en uniforme noirs s'approchent, je remarque tout de suite l'épée du premier et la massue du deuxième. Une lueur de peur passe dans mes yeux avant de disparaître. Ils viennent sans doute de finir leur tournée et viennent acheter un fruit pour reprendre des forces. Je leur sors mon plus beau sourire et leur demande s'ils veulent acheter un fruit.
Soudain un des deux hommes m'attrape le bras gauche et m'attache les mains grâce à une corde. L'autre demande aux gens de reculer. Surprise et trop épuisé, je ne réagis pas. L'homme me traîne jusqu'à une calèche ou derrière est tirée une cage.
Il me jette sans douceur dedans et je viens m'écraser sur le bois. La calèche démarre ensuite, les deux hommes dedans. Durant le voyage, la faim revient sans hésiter. Mon ventre se tord en gargouillant tandis que j'ai de plus en plus de difficulté à bouger. Mon énergie s'épuise et mes pensées ont du mal à ne pas s'éparpiller.
Nous finissons par nous arrêter devant une autre place après avoir traversé une partie du désert. Une estrade y est installée et une foule est assise devant attendant je ne sais quoi. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai un mauvais pressentiment.
Un garde ouvre la cage m'empoigne le bras et me force à le suivre. Mes pieds s'emmêlent et il me relève. En me trainant à moitié je l'avoue, il ne me lâche qu'une fois au milieu de la scène. Il m'attache à un poteau grâce à d'autres cordes puis se retire. Une jeune femme avance sur l'estrade et se tient devant le peuple.
- Mes chers sujets, je rectifie : son peuple, cette sorcière a tenté de vous empoisonné en vous vendant des ayeames, un des fruits les plus venimeux de nos contrées. Pour son crime elle sera brûlée puis ses cendres seront répandues dans la forêt sacrée en offrande à de notre bien aimé Kuarin, dieu de la mort et de la vie.
La foule acclame son discours tandis mon sang tourne à toute allure dans mes veines. Je vais être brulée... Je vais être brulée !!!
Mais je ne veux pas mourir moi, je ne savais même pas que ces fruits étaient toxiques.Je veux parler, me défendre mais aucun son ne sort de ma bouche.
La femme s'approche de moi et allume une allumette avant d'enflammer le pied du poteau. Je sens la chaleur lécher mes pieds dont ils ont enlevé les chaussures. La chaleur devient insupportable, insoutenable. Je la sens dévorer chaque centimètre de mon corps. Mes hurlements remplissent l'air mais je ne les entends pas trop occupée sur ma douleur.
Mon esprit finit par s'éteindre dans ce sauna des enfers.
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