Je meurs de soif, quand la serveuse pose l'eau et se retire. Je me jette sur le verre et le bois d'une traite. Le doux liquide coule dans ma gorge et étanche cette soif. Je prends un autre verre d'eau et commande un petit gâteau.
Quand j'ai fini ce délicieux repas et que je suis à nouveau sur pied, j'interpelle la serveuse pour l'addition. Je la remercie en cachant un bâillement, sors de mon inventaire 100 tanares et les lui tend en lui disant de garder la monnaie.
Rassasiée mais encore fatiguée de ma nuit de sommeil qui n'a pas été réparatrice, je quitte le café joyeuse et me dirige dans les rues de la ville.
Pour ma quête, je pense que le mieux est de me rendre à la commune pour trouver des informations sur la dame que je dois venger.
Je marche, je marche, je marche. Les heures défilent et mes muscles s'ankylosent. N'ayant pas trouvé de commune, je me dirige vers la bibliothèque. Située à côté de la place.
C'est le souffle court et le corps couvert de sueur que j'entre dans cet endroit rempli de livre. Je me suis acheté un sandwich sur le chemin et le mange devant un ordinateur.
Mes doigts normalement habilles tapent maladroitement sur le clavier et à plusieurs reprises ma vue se floute mais je continue à faire des recherches sur Hayliel la jeune fille de ma quête. Bizarrement aucune information n'est donnée. Bredouille, je retourne au café. Les pieds traînant, je me dirige lentement mais sûrement vers ma destination.
Soudain un cri retentit. L'adrénaline, cette hormone du courage, me parcourt les veines et je m'élance vers le bruit. Je tourne à gauche et aperçois une ruelle. Le cœur battant à toute allure je m'arrête devant. Un nouveau cri retentit venant de là. Aucun doute je suis au bon endroit. Je m'approche le plus lentement possible des deux silhouettes que je distingue. Je me cache derrière les poubelles et réfléchis pour trouver comment sortir la jeune fille qui est en train de se faire tabasser par les deux malabars, de ce pétrin. Mes méninges tournent à toute allure mais la fatigue éparpille mes pensées.
J'essaie de me rapprocher pour mieux voir la scène mais me prend les pieds dans un déchet et m'écroule de tout mon long sur les pavés en faisant un bruit d'enfer. Pour la discrétion, on repassera.
Les deux hommes qui se sont arrêtés, ont relevé la tête et me dévisagent. Un sourire cruel se dessine sur le visage de celui le plus en retrait qui tient la fille et un couteau tandis que l'autre me regarde d'un regard froid.
- Dégage gamine... A moins que tu ne veuille jouer avec nous.
Je déglutit en tachant de me relever, ce qui n'est pas chose aisée quand tous tes muscles te font souffrir.
Une fois sur mes jambes tremblantes, je me mets en garde en fusillant les deux hommes. Suite à un geste de l'homme en avant, l'autre se lance vers moi et me frappe. Je me ressaisis et lui assène un coup de pied bien placé. Mais déséquilibrée je tombe sur le sol, ma tête heurte le pavé et mon corps affaiblis ne se relèvera jamais, terrassée par le poison qui coule dans mes veines depuis que j'ai bu ce verre d'eau.
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Dead Operation
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