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Le docteur de pencha sur elle. Elle était étendue dit le divan, certes revenue à la vie, mais totalement inerte et indifférente à tout. Les parents avaient fait appel au médecin de la famille qui avait accouru au chevet de la jeune Azima. De quoi souffrait elle ? Le docteur n'avait diagnostiqué aucun mal organique du si ce n'était un grande fatigué sans doute consécutive au stress ressenti ces derniers temps. En fait, le mal serait plus psychologique. D'ailleurs, tous d'en rendirent compte quand, en se réveillant, Azima s'était mise à appeler le nom de son mari. Le docteur s'était tourner vers son père et sa mère puis avait demandé :

- De qui parle t'elle ?

Elle avait répétée plusieurs fois le nom de Aziz, puis après se tue. Les parents s'étaient regardés embarrassés. La mère retenait ses larmes, le père s'efforçait de paraître digne. Le médecin s'assit sur la chaise et se mit à établir sur un papier en tête sorti son sac, une ordonnance.
Mais à peine avait-il inscrit deux noms de médicaments qu'un bruit se fit du côté de la porte. Une silhouette d'homme venait d'apparaître dans l'encadrement. Stupeur. C'était Aziz, les deux mains portant sac et valise, debout, regardant d'un œil ému les parents et le médecin. Il ne vit pas tout de suite Azima, mais dès que ses yeux s'attardèrent sur son corps, longiligne couché dans le divan, il entra aussitôt, déposa ses bagages à même le carreau et se précipita à son chevet.

- Azima !

La jeune Azima sursauta et se tourna. Comme si une force surhumaine l'avait réanimée, elle se redressa aussitôt avec un visage transfiguré. Elle paraissait renaître, Azima. Mais cette fois-ci, les larmes qui coulaient de ses yeux n'étaient plus tristes, c'étaient des larmes de retrouvailles, des larmes de bonheur. Un sourire large lui rafraîchit le visage. Aziz la prit dans ses bras.

- Je suis revenu, Azima, je suis revenu. Lui murmura t'il, je pensais que je pouvais te quitter, mais j'ai réalisé que c'est plus pénible de rester loin de toi que de rester avec toi.

Azima ne le lâcha pas, elle voulait s'assurer qu'il était bien là, qu'il n'était pas un rêve qui s'évanouirait aussitôt qu'elle de réveillerait.

- Az, murmura t'elle, je pensais que je t'avais perdu, que tu étais parti a jamais.

- Je suis là, ma chérie, je ne te quitterai plus.

Le docteur de mit à ranger ses affaires. Pour lui, Azima avait trouvé le remède contre son état de défaillance. Lentement, il se tourna vers les parents :

- Comme vous pouvez le constater, elle va bien maintenant.

La puissance de l'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant