Nous !

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*** DJALIKATOU ****

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après s'être calmer, elle se remit à penser

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. Flash back ..

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Des mois en arrière .

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revenant d'une boutique pour acheter du jus, une femme d'à peu près son âge l'interpella, la voyant habituellement à son lieu de travail

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Djalikatou : oui

Elle : moi c'est Fatou, je voulais simplement te dire que tu me plait, tu es une fille bien

Djalikatou : merci

Elle : je travaille au même lieu que toi

Djalikatou : oui, j'ai l'habitude de te voir là-bas

Elle : (sourire) oui, on peut être aimé si tu veux, je suis d'ici

Djalikatou : d'accord

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Des semaines plus tard ..

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Ayant sympathisé avec cette dernière qui la fréquentait régulièrement chez elle, ce jour-là après l'avoir raccompagné se croisant avec sa voisine, madame Camara qui presque du même âge que sa mère

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Mme Camara : comment vas-tu madame Diallo ?

Djalikatou : Dieu merci et vous tantie ?

Mme Camara : je vais bien, j'ai à te parler viens avec moi dans la cour

Djalikatou : d'accord

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la suivant à l'intérieur et prenant place

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Mme Camara : cette fille méfie toi d'elle hein

Djalikatou : qui, Fatou ?

Mme Camara : elle-même, ce n'est pas ta copine Djalikatou, vous ne jouez pas dans la même cour

Djalikatou : hum

Mme Camara : elle vise ton mari, tu ne vois pas

Djalikatou : elle est fiancée tantie Nenette, ce dernier même vit à l'étranger

Mme Camara : la fille de madame Haidara m'a interpellé la concernant, il parait qu'elle s'est promis de tout faire pour te séparer de ton mari, ne supportant pas comment vous êtes complice

Djalikatou : hum

Mme Camara : tu es comme une fille et une soeur pour moi, encore moins que tes mères me t'ont confié alors fait très attention Djalikatou

Djalikatou : d'accord, j'ai entendu tantie

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. Environs une semaine après .

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cette dernière ayant remarqué qu'elle avait mis une méfiance entre eux, un jour alla chez elle avec sa mère qu'elle lui présenta

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Fatou : c'est de elle que je te parlais Mama, une fille très gentille

Elle : ça va ma fille ?