47 (Fin)

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*** Où se trouve Ibrahima Baldé ***

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perdu dans ses pensée jusqu'à ce qu'une main le touche, celle de sa femme

.

Ibrahima : hunh !

Mariam : je demandais si tu veux manger avant de te laver

Ibrahima : non !

- (calmement) Mariam !

Mariam : hum

Ibrahima : assied-toi, qu'on parle

Mariam : d'accord (s'exécutant)

Ibrahima : tu comptes me quitter, tu comptes te chercher un autre mari ?

Mariam : j'ai déjà un mari

Ibrahima : tu comptes me quitter alors, c'est pourquoi vouloir t'éloigner de moi ?

Mariam : non je ne comptes pas te quitter à moins que je ne le vois en toi, dans ce cas là, je demanderai ma liberté sans attendre et tu seras obligé de me la rendre grand frère

Ibrahima : hum

Mariam : hum

Ibrahima : continue de rêver, tu sais que ce n'est pas possible ou bien tu as oublié ce qui avait été dit lors de notre union

Mariam : puisque tu le mentionne, il avait été dit beaucoup de choses

Ibrahima : je te maltraites Mariam, je ne prends pas soin de toi ?

Mariam : tu ne fais pas ton devoir comme il se doit, reconnait le

Ibrahima : pardonne-moi alors, je vais rectifier mes erreurs

Mariam : on verra bien

Ibrahima : donc je suis même devenu un menteur à tes yeux

Mariam : je ne l'aie pas dit mais ce que tu viens de dire est à voir !

Ibrahima : tu sais que tu ne peux pas prendre la décision d'aller vivre ailleurs sans m'en parler au préalable encore moins sans mon accord

Mariam : je le sais

Ibrahima : c'est pourtant ce que tu es en train de faire là car même si on en a parlé il y'a quelque temps, ce n'est pas à l'ordre du jour.

- On s'était dit en rediscuter pour voir ce qui convient le mieux, principalement pour les enfants.

Mariam : je n'ai pas décidé d'aller m'installer ailleurs bien que j'y pense et combien de fois j'ai demandé à te parler ces temps-ci, toi me renvoyant toujours à plus tard

Ibrahima : je m'en excuse

Mariam : hum

Ibrahima : ne te fâche pas, je reconnais t'avoir négliger

Mariam : Dieu merci alors !

Ibrahima : tu comptes vraiment t'éloigner de moi, mes enfants aussi

Mariam : ça ne devrait pas te déranger

Ibrahima : (rire léger) tu es vraiment folle, toi.

Mariam : je l'accepte

Ibrahima : supposons qu'on tombe d'accord, on fait comment, tu as pensé à moi ?

Mariam : tu iras nous voir quand tu pourras, pour ne pas dire nous, vu le prix des billets

Ibrahima : Mariam, tu ne trouves pas que tu es quand même injuste avec moi

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