Little White Lies

Chapitre 1 Harry.

Un bruit strident me sort de mon sommeil. Je me réveille en sursaut et attrape mon portable sur l'étagère située au dessus de mon lit afin de découvrir qui est la mystérieuse personne qui m'appelle si tôt le matin.

- Oui, allô ? je répond d'une voix encore endormie.

- Harry ? Tu viens de te réveiller ? Il faut que tu te dépêches de te préparer, on vient de m'appeler pour me prévenir que tu avais une interview de dernière minute ce matin !

C'est Simon, mon manager. Il m'aide un peu plus chaque jour à m'adapter à ma nouvelle vie de star, depuis que je me suis fait remarquer par mon producteur, lors de mon aventure à XFactor UK.

- Ce matin ? Mais...

- Je viens te chercher en bas de chez toi dans 15 minutes, m'annonce-t-il sans me laisser le temps de placer un phrase. Sois prêt.

Et il raccroche, me laissant seul face à ces 15 minutes pour entièrement me préparer. Je cours à la salle de bain et me prends une douche brûlante, maudissant la personne qui a organisé sans m'en avertir cette interview. Après m'être habillé d'une tenue que je trouve adéquate pour cet évènement de dernière minute, je descends à l'étage du dessous de mon duplex, pour prendre une simple pomme dans la cuisine. J'ai à peine fini de la manger que j'entends de nouveau mon portable sonner dans ma poche. Il faut vraiment que je pense à changer cette sonnerie, je ne la supporte plus.

- Harry, tu es prêt ?

- Euh, moui.

Ce sont les seuls sons que j'arrive à articuler, je suis encore à moitié dans ma phase sommeil.

- Je suis là. Sors, et dépêches toi, ou nous serons en retard !

- J'arrive, je grommelle.

Je sors et monte rapidement dans la voiture, en faisant bien attention que personne ne me voit. Il ne faut pas que l'on sache où se situe mon appartement, car je risquerais de me faire harceler par certaines de mes fans. Certaines, car, on ne va pas se mentir, la plupart de mes fans sont des filles. Dommage que je préfère les garçons.

Durant tout le trajet, je manque presque de m'endormir, mais Simon m'en empêche en me posant énormément de questions par rapport à l'interview, pour ne pas que je fasse de gaffe à propos de certaines choses de ma vie privée.

Lorsque l'on arrive et que je descends de la voiture, nous nous situons au centre de Londres, au pied d'un de ces fameux gratte-ciels se situant près de la Tamise.

Pendant l'interview, je n'écoute quasiment pas ce que l'on me dit, et je réponds automatiquement, avec réflexe. Je me suis habitué à tout ça, les journalistes me posent toujours les même questions, et je réponds toujours la même chose, c'est devenu une routine quotidienne.

Lorsque tout ça est terminé, on reprend la voiture, et Simon me félicite de ne pas avoir fait de gaffe, comme toujours. Il me laisse le reste de la journée, et me demande où il doit me déposer.

- Dépose moi au Starbucks Coffee de Stratford, s'il-te-plait, je lui demande.

- Pas de soucis, mon grand.

Il m'y conduit et me dépose juste devant le bâtiment, après m'avoir souhaité une bonne journée.

Cet endroit a toujours été mon favori, un café dans la banlieue proche de Londres, avec peu de gens. Quoi de mieux pour être tranquille ? Je mets mes lunettes de soleil avant de rentrer dans l'enseigne, afin d'éviter qu'on me reconnaisse et que toute la foule vienne à moi.

Je commande un Venti Caramel Macchiato, ma boisson préférée de la saison, qui réchauffe admirablement bien lors des après-midis de Décembre.

Après avoir pris ma boisson, je m'installe alors à une table en retrait, et commence à observer les gens présents dans le café. Certains travaillent sur leur ordinateur en compagnie de leur éternel Café Latte qui leur fait tenir des heures, d'autres sont là entre amis, et d'autres encore, comme moi, sont seuls attablé. Mon attention se porte sur un garçon en particulier. Il a l'air d'avoir mon âge, peut-être même un peu plus âgé d'une ou deux années, et il regarde également dans ma direction. Heureusement, il ne peut pas voir que je l'observe moi aussi, grâce à mes lunettes, mais son expression me laisse penser qu'il s'en est pourtant rendu compte.

Le garçon se lève alors avec sa boisson, et s'avance vers ma table, souriant.

- Ce n'est pas parce que tu as des lunettes que je ne peux pas deviner que tu m'observes depuis tout à l'heure, me dit-il en riant et en s'asseyant sur la chaise juste en face de moi.

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Voilà le chapitre 1 !

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