- Moníca.
Je ne lève même pas la tête. Je n'ai pas le temps. Je lève mon doigt pour laisser patienter Antonio et je fini de lire le compte rendu de Tomas sur mon téléphone.
- Moníca ! S'impatiente t'il.
- Quoi ?! Lancé-je froidement.
- Il est là !Je balance mes longs cheveux noirs avant de lui jeter un regard glaciale.
- Il n'est pas à 5 minutes près.
- Arrêtes de jouer à la princesse... Ce type est-
- Ce type n'est pas chez lui. Et si il ose penser le contraire, son corps ne repassera pas la porte.Antonio grogne et me suit de près alors que je descends les escaliers avec mes talons aiguilles.
Je regarde l'immense salon du père de Bénicio. J'ai décider de reprendre la maison d'André car c'est une place forte de cancún et je reste aussi près de la côte. Près de Yusuke.
- ¡Pero qué mujer! On ne nous avait pas mentit ! S'écrit l'homme que je vois rentrer.
Il regarde ma robe qui lui paraît assez moulante et je lève le menton.
- Francis ? Dis-je avec un ton sec en montrant une chaise de la main.
Nous nous asseyons à table et Tomas arrive au même moment en posant sa main sur mon épaule pour venir discrètement prêt de mon oreille.
- Ses hommes sont sous contrôle. On a retirés toutes les prostituées de Cancún lui appartenant... Il est à toi.
Je regarde Francis dans les yeux alors que Tomas se retire discrètement en se plaçant juste derrière moi.
- J'ai cru comprendre que tu contrôlait un certain marché sur Cancún... Soufflé-je en tapant mon ongle sur la table.
- Un marché ? J'ai instauré une économie profonde.
- Depuis qu'André est mort ?Il n'ose pas répondre et sourit.
- Il me semblait que tu étais plus implanté au Nord...
- Les affaires marchent j'ai du me développer...
- Tu prends des territoires qui ne t'appartiennent pas...
- À qui sont t'ils ? André Garcia est mort et son fils est en prison ! Rigole t'il. Il t'envoie toi pour me menacer ?
- Crois-tu vraiment que je suis menaçante ? Dis-je en rigolant.
- Non en effet. Me répond t'il en souriant.Je lui souris avant de regarder l'un des tableaux d'André accroché sur le mur du salon.
- Dis leurs d'en tué un. N'importe lequel... Ordonné-je en me tournant vers Tomas.
- Bien.Francis ne comprend pas du tout. Il tente de rester sérieux mais fronce les sourcils quand au bout de quelques minutes il entend un coup de feu.
- Veux-tu bien m'excuser ? On fait un peu de ménage.
- N-non... Pas de soucis...
- Du coup je disais... Tu es le pionnier de la prostitution ? J'ai vu comme tu t'étais étendu.
- Pourquoi veux tu discuter de ça avec moi ? Je pensais que c'était une invitation ! S'énerve t'il.Je me tourne doucement vers Tomas en faisant la moue.
- Le deuxième... Tuez le deuxième.
- Bien Moníca.Francis se lève brusquement mais je lui lance un regard noire et furieux.
- Assis. Lui ordonné-je.
- Je suis venue parce que-Il se coupe quand il voit Antonio pointer discrètement une arme sur lui.
- C'est dommage ! Dis-je en souriant. J'ai fais ma manucure il y a peine une heure ! Je suis encore un peu... Minutieuse avec mes ongles ! Dis-je en rigolant.
- Qu'est-ce que tu veux ? Me demande t'il en regardant Antonio.
- Quel âge ont les filles que tu prostitues ?
- Elles ont tous les âges !
- La plus jeune ?
- Je ne sais pas... 9 ans ! Je ne sais pas !