C-18

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Quelque chose le submergea dans un autre monde pendant quelques instants, il n'était plus maître de ses pensées qui le tourmentait. Ses sens olfactifs étaient en apothéose. C'est comme si soudainement une vague de chaleur s'emparait de son corps.

Hyorin, elle, avait l'habitude de sentir toutes ces odeurs, donc sentir le parfum aphrodisiaque ne lui faisait pas vraiment d'effet.

_Cela vous plait-il alors ?

Mais Haechan ne répondit pas. Il se contenta juste de la regarder fixement ce qui perturba un peu la jeune femme.

_Je vais prendre ça pour un oui alors-

_Comment on fait pour se débarrasser de cette odeur ? Demanda-t-il soudainement.

_Il n'y a pas d'autres choix que d'attendre, comme tous les autres parfums.

Il râla.

_Elle vous dérange à ce point là ?

_Elle me dérange au point où elle me donne l'envie de vous plaquer contre le mur et vous embrasser. Lâcha-t-il sans aucunes précautions.

Hyorin fut prit de court. Jamais aucune personne n'avait réagit comme ça. En réalité, elle ne pensait pas que ce parfum permettait de stimulait certains effets chez certaines personnes, mais il faut croire que chez Haechan cela fonctionnait.

_Allez-y alors.

_Pardon ?

_Si cela peut vous en "défaire" d'une certaine manière.

_Comment ça me "défaire" ?

_Subvenir à vos besoins soudains peuvent aussi peut-être dissimuler ou du moins faire baisser l'effet qui se propage sur vous.

Haechan fut concerté, mais d'un autre côté l'envie était bien trop tentante. Sa partenaire était juste magnifique tout de même, en terme de femmes Haechan s'y connaissait, et il devait avouer que Hyorin était une des plus belles qu'il avait rencontré jusqu'ici.

Ses yeux dérivaient sur ses lèvres rouge, il ne voulait qu'une chose, c'était de ruiner son rouge à lèvres soigneusement posé sur celles-ci.

_Pourquoi feriez-vous cela ?

_Vous m'avez bien aidé tout à l'heure, donc je suppose que c'est un moyen de vous rendre la pareil.

Il eut un sourire en coin. 

Haechan regarda quand même Hyorin pour voir si c'était une blague, mais elle n'avait pas vraiment l'air de plaisanter. Il s'approcha donc de la femme.

_Je peux ?

Elle se contenta de lui sourire en retour pour le rassurer.

_Je vous en prie.

Il posa alors sa main sur sa joue, avant d'enlacer sa taille avec son bras, son souffle chaud arrivait dans son cou ce qui la faisait frémir mais agréablement elle aimait bien cette sensation qu'il lui procurait. Le brun fixa ses lèvres un instant avant de recroiser le regard de sa collaboratrice se demandant si il avait vraiment la permission de ruiner son maquillage.

_Vous en êtes sûre ?

Après tout ce n'est pas comme si Félix voyait quelqu'un d'autre.

Collaboration.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant