𝐂𝐇𝐀𝐓-𝐕𝐈𝐑𝐀𝐍𝐓 [Chat Noir x Oc]

𝐃𝐈𝐀𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 | 𝐂𝐇𝐀𝐓 𝐍𝐎𝐈𝐑

« Pourquoi..., commença Chat noir perplexe.

Devant lui se trouvait deux Valentine, néanmoins elles n'étaient pas totalement identiques, l'une d'elle était plus jeune que l'autre. Contrairement aux autres, la peur de Valentine ne faisait le moindre geste dans sa direction, ne montrant aucune agressivité envers elle, se contentant de la fixer le regard vide. Valentine quant-à elle était paralysée, non pas par peur mais par incompréhension.

― Je suis ma propre peur ?, déclara-t-elle déboussolée.

― Tu me fais vraiment perdre la tête, bien que je n'oserai me plaindre d'avoir deux Valentine rien que pour moi... Je me dois de venir à ton aide princesse, déclara-t-il sous le ton de la rigolade, prêt à attaquer.

Mais Valentine le stoppa dans son élan d'un geste de main. Il ne devait pas le faire.

― Tu n'as pas besoin de t'en occuper, je suis capable de me charger de mes propres peurs Chat, dit-elle d'une voix tremblante.

Le masqué ne sut quoi répondre, mais refusa tout de même de la laisser seule.

― Ton attitude semble dire le contraire, bien que je respecte ton choix, je ne me sentirai pas serein à l'idée de te laisser seule affronter cette peur dont on ne connaît encore pas la dangerosité.

Ne jamais se fier aux apparences, pensa Chat noir. Cette phrase lui correspondait si bien.

Soudainement une troisième Valentine apparut.

― Oww c'est Noël avant l'heure ?, sourit-il.

Mais son sourire disparut presque aussitôt lorsqu'il remarqua la posture étrange de celle-ci. Cette troisième Valentine le regardait avec un telle haine, qu'il le fit frissonner de tout son être.

― Chat noir je te déteste ! Je ne te veux plus à mes côtés, cracha-t-elle.

― Que.. Chat, je suis ta plus grande peur ? Tu-

Chat noir ne la laissa pas terminer qu'il la prit dans ses bras pour quitter cet endroit au plus vite. La décoloré s'apprêtait à dire quelque chose mais le blond la coupa.

― Sommes-nous réellement obligé d'en parler ?, dit-il le rouge aux joues ».

La plaisanterie ne semblait plus être de mise. La collégienne comprit rapidement que la plus grande peur de son ami était, de se faire haîr par elle-même. Cette pensée fit rougir la décoloré. Cette même pensée lui réchauffa le coeur.