« Bien nous t'écoutons prend tout le temps qu'il te faut et si jamais tu souhaites t'arrêter tu peux ce n'est pas un problème, lui dit le Doc
- D'accord , bon j'y vais ... »
Je regardais Jason puis Jo et tout ceux autour de moi pour finalement arrêter mon regard sur James. Il fixait Jaye et il était sans doute perdu dans ses pensée :
L'angoisse me pris à la gorge et mes mots ne vinrent pas...
Ses mots tardaient à venir. Lorsque une idée me vint alors à l'esprit enfin plutôt un souvenir en effet ce week-end j'avais lu un article sur les traumatismes psychologiques ça parlait de la difficulté à mettre des mots sur le traumatisme alors pour une fois je m'adressais directement à elle pour l'aider...
« Euh excuse moi d'intervenir mais si tu n'arrives pas à parler de ton histoire en parlant de toi tu pourrais nous la raconter mais en parlant d'une autre personne, une personne que tu aurais inventer et qui te corresponds ; après c'est toi qui vois tu peux faire ça, tu peux nous dire toute la vérité , nous mentir , nous raconter en gros se qui c'est passer, la décision t'appartient c'est ton histoire, ta vie, ta conscience et personne ne t'oblige à être honnête ou à nous raconter l'histoire dans les moindres détails c'est toi qui choisit , qui décide c'est toi et toi seule ... m'aida Jaye
- C'est pas bête merci , lui dis je nerveuse.
J'enchaînais et lui demandais :
- Bon je commence comme je veux ?
- Oui je te l'ai dit c'est toi qui décide comment tu veux nous la raconter.
- Ok c'était un jour de printemps je me souviens d'une jeune fille blonde avec des yeux verts qui portait une jupe bleu nuit qui lui arrivait aux genoux et un t-shirt croque-top qui lui arrivait juste en dessous du nombril , elle ... elle marchait avec un jeune homme qui lui ressemblait un peu , même cheveux blonds même yeux émeraudes.
A ce moment là tout allais bien mais bientôt et même si ils ne s'en rendirent pas compte tout de suite ils étaient suivis par deux hommes : un grand baraqué avec un tatouage sur le torse et un autre plus petit mais tout aussi musclé. Bientôt les deux jeunes tournèrent à l'angle d'une ruelle. Les deux homme leur sautèrent dessus, le grand attrapa le garçon et l'autre la fille ... »
Je pris une profonde inspiration espérant me détendre mais je n'y arrivais pas j'avais l'impression de tout revivre comme si j'étais à nouveau dans cette ruelle.
Jaye me fixais intensément et dans son regard il y'avait quelque chose de rassurant. James était toujours dans ses pensée ça se sentait, ça se voyait.
Elle s'arrête, respire par à coup, je la vois la peur et la panique, non, pas de la panique, de l'angoisse. Une angoisse qu'elle ne maîtrise plus. Elle fait une crise d'angoisse je peux l'aider je vais l'aider elle ne sait pas comment gérer ça, moi si, j'ai l'habitude de gérer ça toute seule.
Je n'arrive plus à respirer et je la vois qui se lève
Jaye intervient juste attend :
« Keymie regarde moi ! regarde moi s'il te plaît. Il faut que tu te calme. La jeune fille elle est plus dans la ruelle et toi non plus. Tu es en sécurité ici, personne ne te fera de mal. Keymie respire, calme toi, ne laisse pas l'angoisse te paralyser. Tu en es capable alors vas y calme toi; regarde moi ! Respire, respire, force toi à respirer, calmement, même si ce n'est pas très agréable il faut que tu respire profondément et lentement me dit elle avec un calme olympien »
Au fur et à mesure de ses paroles je me calmais et au bout d'une dizaine de minutes mon rythme respiratoire se fit plus lent, plus fluide. La crise était passée.
Jason s'approcha d'elle quand elle se fut relevée et un peu éloignée de moi lui demanda comment. Comment est-ce qu'elle savais ce qu'il fallait faire pour éviter une crise d'angoisse trop importante. Elle répondit qu'elle le savais c'est tout que c'était une habitude chez elle ... et dans son regard il y vit quelque chose et moi aussi Jaye était en retard et Jaye savait arrêter une crise d'angoisse rapidement. Y'avait il un lien entre ces deux éléments ? ...
je me redressais, la regardais droit dans les yeux et la remerciais ensuite je repris la parole :
« L'homme plaqua la jeune fille contre le mur au début elle essaya de se débattre, le garçon faisait de même alors l'homme qui tenait la fille ordonna à l'autre homme de frapper le garçon. Le garçon tomba à genoux la lèvre fendu et la pommette déjà rougissante . Le "chef " se tourna de nouveau vers la fille et lui dit « si tu ne te calme pas tout de suite et que tu te laisse pas faire mon pote va tabassée ton frère jusqu'à ce qu'il crève, c'est bien clair ?! » elle répondit par l'affirmative. L'homme tira alors d'un coup sec sur la jupe de la jeune fille puis sur sa culotte ensuite il desserra sa propre ceinture et laissa tomber son pantalon et son caleçon et finalement viola la jeune fille et le jeune regardait sa sœur sans rien pouvoir faire il tenta de se jeter sur l'homme pour l'arrêter mais l'autre homme était vif malgré sa corpulence imposante, il attrapa le garçon et le roua de coups jusqu'à ce que le garçon perde connaissance.
Quand les deux hommes eurent finis ils laissèrent les deux enfants pour mort dans la ruelle...
De nouveau un regard de peur mais cette fois j'y vis aussi le regret dans ses yeux à elle mais aussi dans ceux de Jason après tout leurs histoire étaient aussi emmêlé que peut l'être l'histoire de deux témoins-victimes...
La fille se mit à pleurer et en rampant s'approcha de son frère qui gisait inconscient. Finalement elle senti qu'il reprenait connaissance, le garçon se leva et l'aida à se lever ainsi qu'à se rhabiller puis ils restèrent là adossés au mur de la ruelle : la fille pleurait mais elle était trop choquer pour pouvoir marcher et lui n'avait même plus la force de se lever. Plus tard deux femmes s'engagèrent dans la ruelle et les trouvèrent la. La première femme, une petite rousse aux yeux verts plutôt mince cria à la deuxième -une petite brune aux yeux verts; elle aussi - d'appeler les secours. La "Blonde" s'affaira autour du jeune homme pour le mettre en PLS , la "Brune" déclina son identité indiqua, où ils se trouvaient et décrivit les plaies ainsi que l'état dans lequel se trouvait la jeune fille. Une vingtaine de minutes plus tard les secours étaient là, ils mirent les deux jeunes sur les brancards de l'ambulance et prirent la route... A l'hôpital les médecins emmenèrent le garçon passer un scanner et une IRM afin de voir l'étendue des dégâts. Il en ressorti que le garçon avait une épaule déboîtée et cinq côtes cassées et plusieurs gros hématomes. Les médecins soignèrent les fractures et remboîtèrent l'épaule du jeune homme sans complications. Quand il s'éveilla, il demanda tout de suite des nouvelles de la fille arrivée avec lui, les médecins lui annoncèrent qu'elle était en état de choc et que pour l'instant elle était sous sédatif et ne pouvait recevoir de visites. Le jeune homme expliqua qu'il s'agissait de sa sœur et insista pour être auprès d'elle. Les médecins finir par accepter et lui demandèrent son identité ainsi que celle de la jeune fille; il les déclina. Les médecins contactèrent la famille des deux jeunes.
Quand la jeune fille fut de nouveau en état de parler un agent de police demanda à recueillir son témoignage ainsi que celui de son frère et les incita à porter plainte ce qu'ils firent. Il leur demanda également une description des deux hommes afin de faire un portrait robot interactif et de pouvoir les arrêter au plus vite...
Quelques semaines plus tard les agresseurs furent trouvés et arrêtés et quelques mois après les deux jeunes remportèrent haut la main le procès qui les opposait à leurs agresseurs, mais ceux-ci jurèrent de revenir se venger. Même si ils étaient condamnés à la prison à perpétuité...
Six mois plus tard ils furent retrouvés morts avec les cotes cassées l'épaule déboîtée et émasculé. Les cameras de surveillance montraient les deux hommes se frappant mutuellement puis tomber à terre. La vidéo se brouilla et lorsqu'elle réapparu quelques secondes après les deux hommes baignaient dans leur propre sang.
C'est pour ça que nous sommes là Jason et moi, parce que nous sommes les témoins-victimes d'un viol et d'une agression physique.
Voilà, ça fait du bien de ne plus vous cachez tout ça, finit elle par dire avec tout le soulagement possible »
Le Doc semblait content que j'ai réussi à parler et quand il se tourna vers Jaye, je comprit que le Doc l'était aussi parce qu'elle m'avais aider et qu'elle m'avais "sauvée" de cette crise d'angoisse... ça s'annonçait mal pour continuer à faire croire à tout le monde qu'elle ne s'était pas attachée à nous.
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A travers ses yeux.
Paranormal⚠️attention certaines scènes peuvent choquer la sensibilité des plus jeunes. Résumé : 1 septembre 3303, Strasbourg 18h30 : Une femme est retrouvée pendue dans une forêt de frênes. La police pense d'abord à un suicide mais cette piste sera rapidem...