La salle de trône du royaume de Shuǐjīng était silencieuse. A l'intérieur se tenaient l'impératrice, les concubines impériales, les princes et les princesses du royaume. Tous étaient à genoux et anxieux, attendant l'arrivée de l'empereur qui les avaient convoqué en urgence, certains avaient les cheveux mouillés car ils sortaient de leurs bains, d'autres avaient des cernes profondes car ils revenaient de bordels. Lorsque l'empereur fit enfin son apparition, tous s'inclinèrent de manière respectueuse pour le saluer.
- Relevez vous, dit l'empereur. Comme vous le savez tous, l'empire nous déclare la guerre.
Tous baissèrent les yeux, cette situation en avait stressé plus d'un.
- J'avais envoyé ce fils inutile pour faire la paix, qui aurait pensé qu'il ramènerait la guerre, souffla l'empereur.
- Vôtre majesté, qu'allons nous faire ? Demanda l'impératrice.
- Zhen a envoyé un médiateur, nous avons spécifié que les actions odieuses de ce traître n'avaient aucun lien avec le royaume et qu'il était destitué. S'ils le retrouvent ils pourront en faire ce qu'ils voulaient désormais, enfin s'il est encore en vie.
- Et pour la guerre ? Demanda le fils aîné de l'empereur.
- Heureusement Zhen a pu apaiser la colère de l'empereur, mais pas sans sacrifice...
Un autre silence lourd se fit dans la salle tandis que le regard de l'empereur se posa sur une de ses filles, sa préférée.
- Wang Yi li...
- Cette fille répond à sa majesté.
- Fais tes bagages, tu pars pour Zǔzhòu. Tu deviendras l'épouse du prince qui remportera le tournoi des talents cette année.
- Père... Commença Wang Yi li.
- Cette décision est très lourde pour le royaume. Mais zhen... J'ai aussi promis que le royaume sera désormais totalement annexé à l'empire. Désormais il n'y aura plus d'empereur, je serai désormais un marquis de l'empire. Le royaume de Shuǐjīng n'existe plus.
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Noces d'orient 2.
FantasyLe tournoi est sur le point de commencer, les résultats seront décisifs. Mais alors que nos deux amoureux s'apprêtent à se jeter dans la bataille, ils n'ont aucune idée que la tempête est loin d'être passée