« Minho ? C'est toi ? »
Il se figea. Non il devait sauter. Il sentit des mains le rattraper brusquement et le faire passer du côté des vivants. Ils tombèrent tous les deux, se blessant certainement légèrement. Il reconnut le visage de Jisung. Minho le repoussa violemment, le visage déformé par les pleurs.
« Minho tu voulais mourir ou quoi ? Le blond le regardait tristement.
- Mais bien sûr ! Sa voix n'était pas stable à cause de ses pleures qui ne se stoppaient pas. Laisse-moi crever bordel ! hurlait-il.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? Minho regarde moi explique moi ce qui va pas mais saute pas ! Pourquoi Jisung devait arriver au pire moment ? Que foutait-il là à cette heure-ci ?
- Je suis malade putain ! Et ça va faire 2 foutues années que j'en peux plus alors laisse-moi crever ! Ses cordes vocales le faisaient encore un peu plus souffrir. Il n'en pouvait plus. Il n'avait plus aucunes forces, plus aucune envie. Il voulait mourir.
- J'te jure que tu vas t'en sortir, comme on dit après la pluie le beau temps ahah ! Il essayé d'apaiser l'atmosphère tant bien que mal.
- Je sais que tout va s'arranger mais j'en peut plus...je suis fatigué d'attendre et cette putain de vie s'acharne sur moi ! Je sais que tout ira mieux, je sais que je veux être heureux mais bordel...ça me fatigué d'attendre je suis fatigué de la vie ! Il vint s'écraser contre Jisung et pleurer, encore et encore comme si la pluie de ses yeux ne pouvait cesser, comme s'il était voué à pleurer et souffrir encore toute sa vie. Jisung ne savait pas quoi dire, lui aussi était perdu.
- Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Ne restons pas là, je vais rester avec toi. Je te promets que tout ira bien.
- Nan ! Je veux pas retourner dans ce trou à rat. Laisse-moi mourir Jisung j't'en supplie je peux plus rien supporter. Laisse-moi partir. Le cœur de Jisung se fendit. Il ne voulait pas le laisser là, seul. Il le souleva par le bras et commença à marcher, traînant presque Minho.
- On va chez moi. Tu ne vas pas mourir ce soir. »
Ils marchèrent, dans le silence. Les pleurs de Minho avaient cessé. Il se sentait comme un imbécile qui n'avait même pas réussit à mourir. A quoi était-il bon ? Il ne savait pas, il avait oublié une partie de sa vie lors de son accident, et depuis ses parents l'avaient lâché. Il était seul, toujours et encore et il n'en pouvait plus. Ils marchèrent, marchèrent encore et encore, sans jamais s'arrêter.
« On est arrivé, on va prendre l'ascenseur d'accord ? Tu vas pouvoir te reposer. »
Il était si bienveillant, ça réchauffait le cœur du violacé, qui était meurtrit par toutes les choses qui se passaient depuis déjà plusieurs années. Ils montèrent tous deux dans l'ascenseur, Minho ne tenait plus debout et son cadet fut obligé de le retenir pour ne pas qu'il tombe. Les portes métalliques s'ouvrirent, et les deux jeunes hommes marchèrent dans le couloir de l'immeuble, puis le blond mit ses clés dans la serrure et tourna, et ils rentrèrent dans son l'appartement de manière précipitée. Jisung continuait de porter malgré son poids, le violacé qui ne semblait plus vraiment vivant, et le déposa doucement sur son canapé. Le blond repartit vers porte, la referma et se redirigeât vers son aîné. Il s'accroupit devant lui et lui prit les mains en le regardant dans les yeux.
« Minho, je sais que tu me connais depuis pas si longtemps, mais, je sais que tu es un garçon gentil, compatissant mais aussi généreux. Je suis désolé d'être partit, de t'avoir laissé là, je me suis même pas rendu compte que tu n'allais pas bien. Maintenant je suis là. Ses mains se resserrèrent autour de ses jumelles. Minho ne répondit pas. Il ne comprenait pas en réalité. Je t'en supplie...reste avec moi. Le violacé sentit une goutte tomber sur sa main, alors il releva la tête et découvrit le visage de son hôte, mouillé par les larmes, déformé par la peine.

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Side Effect ~ minsung
FanfictionUn jeune garçon, des médicaments pour échapper à cette dure vie dont la dépression et les parents ne font qu'attiser cette envie de mourir comme une flamme que l'on tente, tant bien que mal de faire vivre. Mais cet inconnu sortit de l'ombre ayant ré...