Chapitre 4: pericolosa Empatia

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Pdv Jason

- Putain mais qu'est ce qu'il ce passe ici ?

J'étais seul aujourd'hui, les autres étaient partis pour une mission en ville et j'étais moi j'étais resté pour la surveiller.

Ses hurlements me glaçait le sang et je courais à en perdre haleine pour rejoindre le sous sol.

Qui a eu l'idée de foutre autant de marches ?

Plus j'avançais et plus ses cris s'intensifiaient. Enfin arrivé devant la porte, je l'ouvris à la volée et pénétra en trombe dans la pièce sombre. Je pris quelques secondes pour reprendre mon souffle, le temps que mes yeux s'habituent à l'obscurité.

Ses cris déchirants ne diminuaient pas, au contraire et quand je l'aperçu j'eu un mouvement de recul.

Elle était prostrée dans un coin, en sous-vêtements. Je ne l'avais pas vu depuis le soir où je l'avais laissée seule avec Jacob, et à présent je le regrettais. Qu'est-ce qu'il avait fait ?!

La belle jeune fille qui était arrivée terrifiée n'était plus là. A présent, j'avais devant moi un corps en extrême souffrance, couvert de plaies et je ne pu m'empêcher d'avoir les larmes au yeux.

- Oh merde !

Je me précipita vers elle mais elle ne semblait même pas me remarquer. Ses mains délicates se plantaient dans sa chair et elle saignait à certains endroits. J'attrapai alors ses poignées de force pour l'arrêter mais elle ne cessait d'hurler.

Elle s'agita de plus en plus et cherchait à tout pris à se cacher de la lumière provenant du couloir en gardant les yeux clos.

- Ivy ! Ivy !

Aucune réaction de sa part, alors je la pris dans mes bras, il fallait que je l'emmène dans un endroit décent; sinon elle ne se calmerait jamais, il lui fallait du confort.

Je ne connaissais pas la raison de cette crise, mais il fallait que je fasse quelque chose pour elle. Je ne pouvais la laisser comme ça malgré les ordres que j'avais reçu, c'était inhumain.

Je la porta jusqu'à la première chambre qui se présenta à moi. Puis, je me précipita pour fermer les volets et la porte afin de plonger la pièce dans le noir, ce qui semblait l'apaiser un peu. Mais, à peine ai-je lâché ses mains qu'elle recommença à déchirer sa chair de manière désespérée.

J'étais impuissant, je n'avais aucun moyen de l'arrêter et ça me brisait le cœur.

○○○

Le minuteur me sortit de ma rêverie, m'avertissant que les pâtes étaient cuites. Judy c'était "calmée", après une heure mais elle continuait de gémir de douleur à certain moment.

Désormais, il fallait que je la réveille avant qu' il ne revienne. J'entra donc dans la chambre où elle reposait sur le grand lit paré de noir. Elle semblait si vulnérable et je ne pus refouler un sourire en la voyant enfin apaisée.

Je la secoua doucement et elle mit quelque minute à sortir de sa torpeur.

- Hey Judy, je t'es fait des pâtes pour que tu récupère un peu.

Son état m'inquiétait, cela faisait 5 jours maintenant qu'elle était là. Habituellement, seul lui s'occupait d'elle et moi, je lui apportait à manger sous la porte. Elle était amaigri et les cernes qui marquaient son visage pouvaient être comparée à des conteneurs.

Au début elle eut un mouvement de recul, puis elle sembla hésiter quelque instant en fixant le bol que je lui présentait avant de secouer la tête avec ferveur.

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