Chapitre 25 : Vengeance

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Pdv  Klay

La mort : violente, douce, inattendue, ou non.

Ben Scott. Quel type de mort cet enfoiré désirait-il ? Je n'en avais aucune idée mais je savais une chose, je voulais l'achever de mes propres mains.

"Tu diras à mon cher Laker que je voulais simplement tester son nouveau jouet, après tout il faut partager entre camarades..."

Tester mon nouveau jouet.

Klay aide moi !


Je voulais le voir souffrir.

Je t'en supplie, fais quelque chose !!


Il n'avait pas le droit.

Regarde bien, rien ne t'appartient. Elle ne fait pas exception à la règle.


C'était dans le contrat.

Partage avec moi !


J'étais arrivé.

Je sortis de ma voiture et glissa mon arme dans ma veste. J'étais exténué, les séquelles de ma chute de tout à l'heure étaient encore bien présentes malgré les soins d'Ivy. Tout mon corps réclamait du repos, mais j'avais une dernière chose à faire. Il m'attendait, je le savais, il était intelligent et avait sûrement anticipé ma venue, cela devait faire partie de son plan. Pourtant, je me précipitais en plein dedans.

Je gravit les marches d'une maison moderne et m'arrêta sur le perron. Le quartier était vide et seul le vent filant entre la cime des arbres venait troubler le silence. Je ne pris pas la peine de frapper et j'eu simplement à patienter quelques minutes avant que l'on vienne m'ouvrir.

Un de ses hommes se tenait devant moi, un air dubitatif scotché sur son visage. Il semblait être nouveau, son attitude était bien trop assurée, pas assez...brisée.

– Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

Son ton se voulait supérieur, pourtant, il ne m'intimidait pas. Ses questions me confirmaient son statut, il venait sûrement d'arriver récemment pour ne pas savoir que j'avais un passe droit lorsque je venais ici.

– Je n'ai pas le temps de jouer. Laisse-moi entrer.

– Réponds d'abord à ma question, pour qui tu te prends ?

Il se prépara à sortir son arme pour m'intimider mais je le devançai et plaqua mon glock contre son front.

– Dégage. de. mon. chemin.

Il se décala enfin du passage, sous le choc et je me dirigea directement vers l'étage, là où se trouvait le bureau de Ben. J'y entra sans frapper et m'installa face à lui.

Son sourire arrogant me donnait envie de le défigurer. J'aurais aimé lui crever les deux yeux pour qu'il arrête de me prendre de haut.

— Laker ! Quelle surprise !!

Son ton était faux, comme chaque parcelle de son corps, cet homme puait le mensonge.

— Ta gueule, ne fais pas tes manières avec moi. On ne t'as jamais appris à respecter un marché ?

Angels of the HuntOù les histoires vivent. Découvrez maintenant