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Aurora .

Deux semaines plus tard,c'était le jour du procès. L'audience n'est censé durer que 20 à 30 minutes. Les garçons et moi,nous voyons presque tous les jours au grand malheur d'Arthur qui s'est vu refuser l'aide de Tyron et Nikolas. Il me l'a d'ailleurs très bien fait comprendre en me harcelant au téléphone ou encore chez moi.

Ce matin, je me réveille un peu stressée et avec l'espoir que ce soir ,je rentrerai avec ma fille à la maison.
Je me prépare lentement, j'enfile une robe rouge près du corps.

Je mets une veste par dessus

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Je mets une veste par dessus. Après avoir fini,je vais réveiller Ava pour la  préparer aussi ,j'ai un peu plus,de mal mais j'y arrive. Je l'habille rapidement en attendant que Tyron vienne nous chercher.
Dans la cuisine,je trouve un petit mot de Clara qui était déjà partie pour la fac.

"Bonne chance sœurette... enfin non. Mais tu as compris, j'ai prié toute la nuit pour que Arthur renonce ou perde son pantalon devant le juge"

Je souris juste, elle est parfois un peu trop loufoque.
Quelques minutes après,quelqu'un sonne ,sûrement Tyron.  Je vais ouvrir et c'est bien lui.

Tyron : bonjour Aurora.

Moi: bonjour Tyron.

Il est tellement charismatique, je n'ai pas encore vu deux comme lui. Il est vêtu d'un costume trois pièces, bleu marine qui lui va à ravir. Avec sa petite barbe,il est plutôt mignon.

Et sa manière de prononcer mon prénom... Il a cette manière de m'appeler qui me fait de l'effet et pas qu'un peu.

Moi: vas-y entre,le temps que je prenne les affaires de la petite.

Il entre puis referme la porte derrière lui.

Tyron : alors? Pas trop stressée j'espère.

Moi: non... enfin je crois. En fait je n'ai presque pas dormi.

Tyron : on va le gagner ce procès ne t'inquiète pas.

Moi: j'espère bien.

Je vais chercher la petite et nos affaires.


[...]

Nous étions au tribunal depuis une dizaine de minutes et dans cinq minutes, l'audience allait commencer. Nikolas,avec qui je m'entends super bien, a amener une dame qui va s'occuper d'Ava pendant l'audience.
Nous sommes entrain de discuter tous les trois quand nous voyons arriver Arthur, son épouse et ses avocats. Ils s'arrêtent à quelques mètres de nous. Arthur me lance un regard moqueur avant de marcher dans notre direction, toujours en souriant.

Arthur : bonjour Aurora.

Il regarde Tyron qui reste neutre puis Nikolas qui le dévisage déjà.

Arthur : tu es prête à perdre la garde de ma fille ? Je compte lui changer de prénom et de nom de famille aussi en passant.

Il fait mine de réfléchir.  Il m'énerve.

Arthur : j'ai pensé à Rebecca comme ma mère ou à Célia. C'est joli ,non?

Moi: tu trouves ça drôle ,pas vrai? Pourtant tu me fais juste pitié à chercher à me nuire comme ça.

...: mon chéri, il y'a un soucis?

Sa femme venait d'arriver à nos côtés en se pavanant comme un paon.

Arthur : je t'ai déjà dit de ne jamais m'interrompre quand je suis en pleine discussion avec quelqu'un Lexi!

Lexi: mais je-

Arthur : tais toi tu veux bien?

Pauvre fille,je n'imagine pas l'enfer que ça doit être d'être marier à ce type. Je me tourne vers les garçons qui m'indiquent qu'il est d'entrer dans la salle d'audience. La nounou et ma fille s'en vont après que je lui ai fait un dernier bisou.

Nous prenons place face au juge des affaires familiales. C'est une femme soit dit en passant. Il n'y a que les avocats et nous dans la salle. J'ai les mains qui tremblent et Tyron, assis à  côté de moi,l'a remarqué. Il attrape discrètement ma main et la presse doucement pour me rassurer. Mes tremblent se tassent peu à peu.

Greffier : dossier numéro 67. Demande de garde exclusive de Ava Victoria Guerra,faite par Arthur Mercury, le père.

La juge ouvre le dossier,elle a l'air d'être un personne qui ne rigole pas avec la loi.

Juge: bien l'audience va commencer.

D'abord, l'avocat d'Arthur prend la parole en indiquant pourquoi son client veut la garde exclusive.

Juge: monsieur Mercury, vous avez quelque chose à dire?

Ce dernier se lève. Il me regarde un instant puis se lance.

Arthur : votre honneur, je mérite amplement d'avoir la garde de ma fille car depuis sa naissance je ne l'ai jamais vu. Ma fille habite dans un quartier piteux, sa mère qui m'interdit de la voir ,n'est pas apte à s'occuper d'elle tout simplement. Il y'a à peine quelques temps, elle était strip-teaseuse  .

Mon cœur rate un battement. Il avait tout préparé pour me prendre Ava.

Arthur : je suis riche et marié. Je peux donc assurer un avenir décent et radieux à ma fille. Alors que sa mère arrive à peine à joindre les deux bouts. Je ne veux pas que mon enfant finisse comme une moins que rien. C'est tout ce que j'ai à dire.

Juge: maître Solano ?

Nikolas se lève pour son plaidoyer.

Nikolas : votre honneur,ma cliente ici présente mérite totalement de garder et d'élever sa fille contrairement à ce qu'affirme le parti adverse. Elle ne se vante pas de son argent mais reste une mère formidable qui a su jusqu'à lors s'occuper de son enfant.

Je vois la juge acquiescer, c'est maintenant à mon tour de prendre la parole. Je me lève donc armée de courage.

Moi: votre honneur,ma fille est la personne qui compte le olus pour moi. Quand je suis tombée enceinte, Mr Mercury m'a donné un chèque s'élevant à un montant de 25 000$ pour que j'avorte. Ce que je n'ai pas fait évidemment.  Il y'a à peine un mois il ne savait pas comment elle s'appelle.

Arthur me regarde surprise,il n'avait pas l'habitude de me voir aussi confiante apparemment. Il serre les dents, je ne vais pas me rabaisser face à lui car son compte bancaire à 8 zéros de plus que le mien.

Moi: j'élève ma fille seule depuis mes 23ans et oui j'ai travaillé comme strip-teaseuse. Cette argent m'a d'ailleurs beaucoup aidé à financer le traitement contre le cancer de ma grand-mère tout en m'occupant de notre avenir à toutes les deux. Je ne suis peut-être pas riche mais ma fille n'a jamais manqué de rien. Elle est une enfant joyeuse qui adore les glaces et les fraises.  Je suis la seule à savoir si elle pleure parce qu'elle a faim ou tout simplement parce qu'elle veut dormir.

Je fais une pause avant de reprendre.

Moi: je suis sa mère et j'ai toujours tout fait ,malgré les difficultés, pour que Ava ne finisse pas sa vie dans un quartier famé. Ce n'est pas une qu'est de compte en banque ,c'est une question d'amour et d'affection. Ma fille vit très bien sans être millionnaire.



















À suivre...

𝑨𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒎𝒐𝒊 𝒂̀ 𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant