Tout ce qu'il faut

Chapitre 11 : Arbre généalogique

Chapitre 11 : Arbre généalogique

Poudlard, 13 mars 1996

"Lève-toi, Potter," Rogue dit d'une voix traînante alors que je m'allonge face contre terre contre le sol froid du donjon, haletant légèrement.

Je me redresse, lui jetant un regard renfrogné alors qu'il a réussi à me faire encore une fois tomber au sol. Cette fois, j'ai vu une poignée de souvenirs dont je ne me souvenais même pas de l'existence, principalement à propos de Dudley et de sa bande qui m'embêtaient.

"Ce dernier souvenir," dit Rogue suspicieusement. "Qu'est-ce que c'était?"

Je me creuse la tête et j'essaie de me remémorer le dernier souvenir qu'il a vu à travers le mal de tête qui menace de prendre le dessus. "Je ne sais pas," dis-je avec lassitude en redressant mes lunettes. « Tu veux dire celle où mon cousin a essayé de me faire tenir debout dans les toilettes ?

Rogue hausse un sourcil vers moi. "Non," dit-il avec une pointe d'amusement dans ses yeux. "Je veux dire celui avec un homme agenouillé au milieu d'une pièce sombre..." dit-il avec un regard pointu.

J'avale difficilement. Rookwood. Snape a vu la vision que j'ai eue il y a quelques nuits à propos de Rookwood et de Voldemort, et... de l'arme. "C'est... euh... rien," dis-je nonchalamment.

Rogue plisse les yeux vers moi et je détourne rapidement le regard, même si je soupçonne qu'il pourrait utiliser avec succès la légilimencie sans établir de contact visuel.

« Comment cet homme et cette pièce se sont-ils retrouvés dans ta tête, Potter ? Snape demande sombrement.

"C'était juste un rêve," je marmonne et je fixe mon regard sur les rouleaux de parchemin sur le bureau de Rogue.

"Un rêve?" dit Rogue d'un ton menaçant. Il y a un court silence inconfortable avant qu'il ne reprenne la parole. « Vous savez pourquoi nous sommes ici, n'est-ce pas, Potter ? demande-t-il d'une voix froide. "Tu sais pourquoi je consacre mes soirées à ce travail fastidieux ?"

Je lui fais un signe de tête saccadé. "Oui."

"Rappelle-moi pourquoi nous sommes ici, Potter," dit-il soyeux.

"Pour que je puisse apprendre l'Occlumencie," dis-je en fronçant les sourcils vers le sol.

"Exact, Potter. Et aussi faible que tu sois, j'aurais pensé qu'après plus de deux mois de cours, tu aurais pu faire des progrès. Combien d'autres rêves sur le Seigneur des Ténèbres as-tu eu ?" demande-t-il, et je lui envoie un regard rapide.

"Juste celui-là," dis-je obstinément.

Snape me regarde spéculativement avant de parler. « Peut-être... peut-être que tu aimes réellement avoir ces visions et ces rêves, Potter. Peut-être qu'ils te font te sentir spécial... important ? demande-t-il d'un ton moqueur.

Je serre les dents ensemble. "Non, ils ne le font pas," dis-je fermement, mes poings serrés.

"C'est aussi bien, Potter," continue-t-il d'un air menaçant, "parce que vous n'êtes ni spécial ni important, et ce n'est pas à vous de découvrir ce que le Seigneur des Ténèbres dit à ses Mangemorts."

La rage monte en moi. « Non, c'est ton travail, n'est-ce pas ? Je lâchai, et le regrettai aussitôt.

La température de la pièce semble chuter alors que Rogue me regarde avec un air glacial. Il parle après un court silence, sa voix douce même si ses yeux brûlent de colère, "Oui, Potter. C'est mon travail. Maintenant, si vous êtes prêt, nous allons recommencer."

« Un... deux... trois... Légilimens ! Il dit, et bien sûr je ne me suis pas préparé à son attaque.

J'essaie de fermer mon esprit alors qu'un souvenir de centaines de Détraqueurs s'approchant de moi envahit mon esprit, leur respiration s'accélérant alors qu'ils essaient de me tendre la main. Je réussis à lever ma baguette et à lancer un charme de bouclier, et j'envoie Snape chanceler en arrière. Sa baguette s'élève dans les airs, loin de nous, puis la plus étrange des visions remplit ma tête.