Tout ce qu'il faut

Chapitre 48 : L'avenir s'annonce bien

Chapitre 48 : L'avenir s'annonce bien

Ministère de la Magie, 20 janvier 1998

Kingsley soupire avec lassitude, se pinçant l'arête du nez, avant de me lancer un regard souffrant. « Potter... tu sais que je ne demanderais pas ça, si ce n'était pas essentiel. Nous sommes du même côté maintenant, et les citoyens sorciers doivent le savoir, » dit-il avec sa voix basse et calme.

Je mordille l'intérieur de ma joue, contemplant sa demande tandis que mes yeux parcourent son bureau ; une pièce circulaire avec un haut plafond, des tissus bleus mélangés à du bois sombre, avec plusieurs portraits accrochés aux murs, et un coin salon près de la cheminée de l'autre côté de la pièce, en face de son bureau aux pieds griffus. sont assis.

Ce que Kingsley demande – moi rejoignant le ministère, déclarant publiquement qu'ils sont les gentils maintenant – a fait l'objet de discussions approfondies entre les membres de l'Ordre. Quelque chose pour lequel j'ai hésité et je n'ai pas été en mesure de décider si c'était quelque chose que je devais faire.

Ce n'est pas que je ne crois pas en Kingsley, puisqu'il est brillant, et je lui fais plus que confiance, mais... le ministère est un grand institut, il n'est qu'un homme, et sûrement, il y a encore un ou deux détails qui n'ont pas encore été manipulé. Et moi, montrer mon soutien à une organisation qui maintient des sorcières comme Ombrage dans leur liste de paie - eh bien, ce n'est juste pas ce que je pensais faire, même pour le plus grand bien, même si c'est pour reconstruire la Grande-Bretagne sorcière.

« C'est à propos d'Ombrage ? demande Kingsley, un regard scrutateur dans les yeux.

Je poussai un soupir irrité en croisant les bras.

« – parce que j'ai l'intention de tenir ma promesse, Harry. Je vais la faire virer – »

"Ce n'est pas seulement Ombrage," dis-je durement, l'interrompant. Je passe une main dans mes cheveux indisciplinés. « C'est toute la merde que cet endroit m'a fait subir ces dernières années ! Je dis, un peu passionnément, "Et oui, c'est aussi un peu à propos d'Ombrage - je veux dire, combien d'autres comme elle il y a encore? ... Et ne me laisse même pas parler du Magenmagot," je siffle avec dédain.

Un Wizengamot, qui se compose principalement des mêmes membres qui étaient là lorsque Fudge était ministre. Un Magenmagot, qui a condamné les Malfoy la semaine dernière - y compris Narcissa, qui a en fait aidé à faire tomber Voldemort - à Azkaban, même si Hermione, Ron et moi avons parlé en leur nom. Certes, Narcissa et Draco ne seront là que pour six mois, mais Lucius, eh bien... il a été condamné à perpétuité.

Et maintenant, le même Magenmagot a l'intention de tenir une audience d'évaluation de Regulus Black, pour décider s'ils devraient le condamner pour les crimes qu'il a commis il y a vingt ans.

Kingsley soupire. "J'y travaille", dit-il, la voix tendue . "Je suis à peu près certain que Regulus ne sera pas condamné. Le public connaît son histoire à présent, connaît son aide à l'Ordre, sa contribution à la seconde guerre des sorciers et la défaite de Voldemort. Cependant, nous devons suivre les règles de notre gouvernement. , et le déclarer innocent aux yeux de la loi », explique froidement Kingsley.

"Je suis sûr que vous savez que nous avons de nombreux problèmes à résoudre à l'intérieur du ministère, ainsi qu'à l'extérieur", poursuit-il avec insistance. "Et vous accélérez les choses – nous aidant à reconstruire à la fois le Ministère et la communauté sorcière – eh bien, ce ne serait certainement pas malvenu."

Je fixe sa table, sachant qu'il a besoin d'une réponse. Ça fait un mois, déjà. Je prends une profonde inspiration, puis le regarde, gardant mon expression vide.