Chapitre 25 : dîner

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Le lendemain matin, la jeune femme s'était réveillée de bonne heure.

Les lueurs du soleil matinal effleurait sa peau mat tandis qu'elle se préparait devant sa coiffeuse. Ses cheveux bouclés étant coiffés, elle brossa ses sourcils bruns puis appliqua un baume sur ses lèvres qu'elle avait concocté elle même. Le miel y contenant rendait sa bouche toute douce.

Prête, dans son beau kimono coloré qui était signe de défiance en ville et aux hommes-poisson, elle sourit. Elle était d'ailleurs fière de l'avoir porté devant la chef en lui tenant tête.

La jeune femme espérait un jour pouvoir emmener sa mère si elle le voulait bien à Suizokukan, une fois la paix qu'elle avait perturbée revenue.

Amaya descendit les escaliers en toute discrétion et se rendit à la cuisine pour nourrir son adorable chat.

Un peu plus tard, elle se dirigeait vers la porte d'entrée.

Elle avait préparer le déjeuner et s'apprêtait à quitter le domicile quand des bruits de pas dans les escaliers la stoppèrent.

-Amaya, où vas-tu comme cela si tôt le matin ? S'étonna son paternel, mal réveillé.

"Mince, que dire ? Un mensonge ? Non, plus de mensonges, je vais devoir lui dire la vérité en le convainquant." Se disait t'elle intérieurement en stressant. 

-J'ai rendez-vous avec la reine pour restaurer la paix, et l'honneur de notre famille. Annonça finalement la jeune femme dans le plus grand des calmes.

Son père fut subjugué puis ria avant de la prendre dans ses bras.

-Je t'aurais bien interdit d'y retourner à tout jamais mais, ma fille, tu grandis si vite, et tu es déjà impliquée dans de grands débats, je suis tellement navré que tu aie à subir cela à cause de nous, nous t'aiderions si nous le pouvions. Lui dit-il doucement.

Amaya était émue, son père se livrait peu à peu à elle et devenait plus compréhensif.

-Ne t'inquiète pas, je ne serais plus enfermée, je risque de ne pas revenir pour le souper mais je serais là demain. Lui promit-elle en refermant la porte derrière elle.

Son père resta planté là une minute et quelques larmes coulèrent sur ses joues. Mais il souriait, il était fier de sa fille.

Amaya emprunta la direction habituelle menant droit au lac et se mit à observer la forêt qui se préparait gentiment à l'automne. Il n'y avait presque plus de fleurs et les matins se faisaient de plus en plus frais. La rosée du matin ne s'évaporait qu'à l'heure du dîner et le vent était plus froid.

Le regard perdu sur les arbres qui défilaient, elle percuta un corps chaud et ferme.

La jeune femme leva la tête et tomba nez à nez avec Kaito. Son rire toujours autant virile et doux fit rougir la jeune femme comme au début.

-Suis-je trop grand ? Dit-il, amusé.
-Trop parfait surtout... Marmonna t'elle en ramassant une feuille verte.
-Non, mais j'arrive à te faire rougir comme au début, et c'est un souvenir inoubliable ! Dit la créature en relevant le menton de la jeune femme à l'aide d'un de ses doigts.

Amaya posa la feuille sur sea cheveux, lui tapa dans le ventre et continua à marcher de bon pas.

L'homme-poisson ria aux éclats, fier de lui, puis lui couru après pour la rattraper.

-Alors ? Qu'on dit tes parents ? Redevint-il sérieux.
-Ils l'ont très bien pris, ils sont fiers de moi et me demandent de les tenir au courant. Je me suis promise de ne plus leur mentir. Expliquait t'elle.
-Oh, alors tu pourras leur dire que nous nous aimons à la folie ! S'écria Kaito, joueur.
-Que tu es lourd quand tu t'y met ! Renchérît-elle, amusée.
-Amaya, je ne rigole pas, je t'aime. S'arrêta t'il.

La profondeur du lacOù les histoires vivent. Découvrez maintenant