Petite sœur-[mha]

18

   Chowu.
   " Notre objectif est de sauvé deux enfants, Éri et Chowu, elles sont sous l'emprise de Kai Chisaki et..."
   La sœur D'Éri. Nous la croyions morte. J'entends de petits renflements et regarde Éri. Elle pleure, le regard vide, elle fixe un point invisible. Mirio serre les poings tremblant légèrement.

   - On ne l'a pas sauvé...

   Tous reste muet, ne sachant que dire.

PDV Chowu

   Les victimes sont enchaînés aux habituelles chaises du sous-sol.

   - Dommage... Shigaraki affiche une mine faussement désolée. On aurait pu coopérer...

   Katsuki tente de parler mais du scotch le retient. Shigaraki me fait signe de le lui enlever.
   Pourquoi moi...
   Je m'approche et enlève le sparadrap en un coup.

   - Hé ! T'aurais pu faire doucement la gamine !

   Je vais le frapper. Je soupire et lui provoque une courte migraine avant que le bleu le remarque.

   - Oïe ! Vous nous lâchez merde !

   - Vous savez ce qu'on veut, et vous savez que l'on ne vous lâchera pas tant qu'on ne l'auras pas.

   - Je ferais pas parti de votre misérable équipe. Je suis un héro !

   Shigaraki me lance un regard et je comprends ce que je dois faire.
   Hé hop, c'est partie pour être tranché.
   Il grogne et ne parle plus.

   - Enlève le sparadrap Dabi.

   Il lance un regard au vert, Dabi me rejoint et obéit aux ordres donnés.

   - C'est non.

   - Ha. Bah c'est clair et net tout ça.

   Shigaraki râle suite à mon commentaire et me toise du regard.

   - OK, c'est bon.

   Je lève mes bras d'un air faussement coupable.

...

   Ça fait maintenant peut être deux trois heures que Shigaraki force en vain. Je sens la fatigue me venir. J'ai du utiliser mon alter un bon nombre de fois, et je préfère aller faire une sieste, plutôt que de m'évanouir.

   - Shigaraki. Il me regarde un moment, suivit de Dabi, J'y vais.

   Il acquiesce et me laisse partir. Je regarde l'heure affiché au mur du salon qui indique quatorze heures. Je me dirige vers ma chambre et m'endors.

...

   Je rouvre mes yeux cernés péniblement. Une nuit agitée, ça faisait longtemps. A peu près deux ou trois mois après mon arrivé mon sommeil se faisait enfin doux et mes réveil aussi. Il semblerai que ce soit déjà finit.
   Éri, toujours Éri. A croire qu'elle est venue me hanter.
   Je me prépare et descends les escaliers menant au sous-sol. Personne n'est encore là. Mais je me souviens encore des derniers ordres.
   "Tu tente de les convaincre dès que tu es disponible."
   Je regarde nos chers victimes blessées. Des brûlures, et des entailles. On se demande de qui ça vient.