Prologue

5.1K 161 50
                                    

      Deux ans auparavant.
...
   J'ouvre mes yeux, réveillée par des hurlements. Je n'ai pas le temps de comprendre le pourquoi que ma mère me tire le bras et je tombe de mon lit.

   C'était elle le cri

   Je me relève péniblement, lui demandant pourquoi de tel geste brusque.

-DÉPÊCHE TOI ! aï, mes oreilles... J'AI PAS QUE ÇA A FOUTRE, TU PRENDS TES AFFAIRES ET TA SŒUR, ET TU DÉGAGES !

   Ses paroles sont accompagnés d'autre cris et elle me jette ma petite sœur à peine réveillé.
   Ses yeux révèlent ses prunelles rouges encore fatigués. Ses cheveux bleuâtre  en désordre montre sa petite corne dû à son alter.

-T'AS PAS COMPRIS ?! BOUGE TOI, MERDE !

   Je me retrouve ensuite de l'autre côté du palier de la porte d'entrée, accompagné d'un veil homme au cheveux teinté de gris. Le claquement de la porte, me rappelle ma situation, au même moment que ce vieux se penche vers nous, un faux sourire scotché au visage.

-Bonjour les filles, je suis votre papi, ma sœur, Éri, le regarde les yeux scintillant, vous allez vivre avec moi.

   À cette nouvelle,-qui ne me plaît pas-, ma petite sœur bondit de partout, et semble déjà avoir oublié que notre "mère", vient de nous jeter à la porte. Elle oublie vite...
   Le vieux monsieur nous embarque dans sa voiture, tout en nous posant de nombreuses questions.

-Comment vous vous appelez les filles ?

-Je m'appelle Éri, et elle, c'est Chowu ! Lui répond ma sœur dans la plus bonne humeur qu'il soit.

   Mon "grand père" , ne semble pas comprendre, Éri n'a que quatre ans, elle n'articule pas assez et le vieux n'est pas habitué.

-Elle s'appelle Éri et moi, Chowu. Je répète agacé.

-Merci, hm, Chowu ne veut pas dire "erreur"? En chinois traditionnel ? [NDA: en vrai le mot s'écrit "Cōwù", je l'ai donc écrit comme on le dirait à l'oral en français]

   Je ne dis rien, vexée du fait qu'il ai raison. Ma mère, ne m'a pas vraiment voulu, contrairement à ma sœur, elle a donc souhaité me le faire rappeler...Après, ce n'est pas comme si je tenais à elle hein ? J'oublie ce court moment et regarde le paysage défilé de la vitre à ma droite.
   La route continue avec d'autre question, et les réponses de ma sœur, comme "Vous avez quel âge ?", "Moi quatre ans et Chowu, six ans !", ou "Qu'est-ce que vous aimez ?". Rien de passionnant...

  En arrivant trois gardes se prosternent devant nous trois, ce que je ne comprends pas, mais ignore. En passant tous se prosterne à la vue de mon grand-père, comme s'il était un sorte de chef ou autre, avec un statut haut placé.
   Il nous conduit ensuite dans une pièce blanche, que ce soit sol, plafond ou mur, tout est blanc. Adossé au mur d'en face se trouve deux matelas au sol, accompagné de deux duvets d'un bleu électrique. Sur le mur, aucune fenêtre ne figure, cette pièce est vide. Or mis les matelas et duvets, que je présume, être nos lits, il n'y a rien d'autre. Le vioc claque la porte en partant, sans explication ou un "au revoir", super la politesse...
   Éri me regarde les yeux rond, cherchant des explications, que je n'ai évidemment pas.

-Je le sens pas le vieux, ma petite sœur me regarde, déçue, Je ne sais pas ce qu'il va faire de nous, mais on va sûrement le savoir tôt ou tard...

   Je ne le montre pas, mais je suis terriblement inquiète, j'en tremble presque. Je ne pense pas vraiment qu'un grand-père enferme ces petits-enfants dans une pièce sans véritable lit.
  Je m'agenouille, regardant ma petite sœur, elle aussi inquiète.

-Ne t'inquiète pas, on va s'en sortir, je tente de récupérer ma bêtise, s'il lui faut du soutient, alors je serai ce soutien, et maintenant on a plus maman.

  Je lui adresse un sourire réconfortant, qu'elle me rend.

...

   Quelques heures plus tard, mon grand-père ainsi qu'un homme aux cheveux châtain s'approche en me tirant par le bras dans le couloir, laissant Éri seule. L'homme a ma gauche porte un masque de la peste sur le visage, ses yeux doré luisent légèrement, ce qui ne me met pas en confiance. Il affiche un air blasé et lasse, comme si je n'étais qu'un fardeau. Sympa...
   L'homme masqué me jette ensuite au sol dans un mouvement brusque. Je me relève avec douleur et regarde autour de moi. Encore une fois cette pièce est entièrement blanche, mais meublé, enfin vu les accessoires, je préférais qu'elle ne le sois pas.
   Un bureau en marbre blanc, est installé contre le mur, une barquette avec des outils de chirurgie, tels que des seringues, des scalpels et des bandages sont disposés sur. Mais ce qui m'effraie le plus est devant moi. Une chaise en bois avec des attaches pour chaque membres est au centre. Et je devine qu'elle est pour moi. Cette fois ci je tremble vraiment, je ne peux rien faire, je veux cacher cette peur qui m'envahit, mais n'y peux rien. Ils me font m'asseoir de force sur et m'attache, comme je m'en doutais. Le becque d'oiseau se penche alors vers moi, son visage est caché, mais je peux sentir cet air maléfique qu'il affiche...

×××
15h54 24/05 🏋️‍♀️, je tiens à préciser que j'écris cette fan fic parce que j'avais cette idée et qu'elle ne voulait pas partir, aussi parce qu'elle n'existait pas et que j'aurai aimé la trouver, de ce fait, cette histoire sera courte.

Petite sœur-[mha] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant