20 ! :)

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   J'avoue être perdue.

   - Parce que vous m'avez cherché ?

   Il fronce les sourcils, dans l'incompréhension.

   - Bien sûr.

   - Bah j'étais avec les vilains. Je reprends une bouché rapidement et poursuis. Ils m'ont sauvé.

   Peut-être que le therme "sauvé" est étrange pour eux, au vu de leurs têtes

   - Sauvé ? Le blond à la coiffure de tintin me regarde.

   - Bah oui. Vous n'étiez pas là, alors m'ont sorti de l'enfer.

   Cette conversation ne me mène nul part.

   - Par contre, la classe me regarde à nouveau avec ce regard pesant, Je crois qu'on m'a menti sur quelques petits détails.

   - Quels détails ?

   - Celon la ligue, vous n'avez pas cherché à me sauver.

   - Faux.

   Je lâche un "ok " et débarrasse ma place, pour repartir dans ma chambre. Laissant derrière moi, les élèves et leurs questions.

...

   Je me réveille par un son qui ne ravie pas mes oreilles. "Bip Bip Bip...". Je cherche comment éteindre cette torture sonore, et me prépare.
   Encore une fois, les vêtements sont déjà là. Je trouve un short en jean bleu taille haute et un tee-shirt à manche courte neutre de couleur blanche.

   - Oïe ! Pas besoin de chercher qui se trouve derrière ma porte. Bouge toi la mioche !

   - K-Katchan !

   Quelques jurrons passent par ci par là, tout comme les tentatives vaines pour calmer l'ours du couloir.
   Je sors et nous nous mettons en route pour, le lycée...
   Je pourrais utiliser mon alter et m'enfuir, mais je sais d'avance que les deux sont plus rapident que moi.

   - Hé. Le vert se tourne vers moi tandis que le blond grimace pour je ne sais quelle raison. Il y a quoi au programme?

   - Des combats.

   Un fin sourire étire mes lèvres avant de me rappeler que je ne peux pas y participer.
   Il faut toujours qu'ils gâchent tout ces héros.
   Nous arrivons enfin dans la classe, et comme d'habitude, les regards sont braqués sur moi. Je me place à côté du professeur dans son sac de couchage jaune,-qui ressemble beaucoup à une chenille-, et ne fais rien.
   Soudain, la porte s'ouvre, et tintin, une fille aux cheveux bleus clairs, et un garçon aux oreilles d'elfes rentrent dans la classe.

   - Chowu ? Je regarde la chenille parlante toujours allongée au sol. Tu vas suivre les big threes, ils vont te faire une visite du lycée.

   Je soupire et obéis à Aizawa.
   Pendant la visite, beaucoup de question me sont posées.

   - Du coup tu as neuf ans, c'est ça ? La fille aux cheveux bleu ne fait que de parler

   - Oui.

   - Et ton alter, il est physique ou mental ?

   - Mental. Je crée des douleurs invisibles et sans danger, un peu comme le vaudou.

   - C'est très pratique pour un héro ! Tintin aussi n'arrête pas d'ailleurs.

   - Oui, mais je suis une vilaine.

   Ils arrêtent de parler un court moment, pour finalement reprendre.

   - Sinon, je m'appelle Nejire ! Et mon alter-

   - C'est les ondulations, de l'énergie de couleur jaune en spirale sortent de tes mains.

   - Comment tu sais ça ?

  Je hausse les épaules.

   - Et moi c'est Mirio !

   - Et ton alter est l'imperméabilité, tu peux traverser n'importe quelle surface tant que tu ne respire pas.

   Il affiche un sourire nostalgique, ce que je ne comprends pas.

   - C'était... Je n'ai plus mon alter.

   Je ne réponds pas tout de suite.
   Pourtant mes informations ne sont pas si vielles que ça, elles datent de l'année dernière.

   - Je l'ai perdu en combat contre Chisaki.

   J'arrête de marcher. Chisaki. Kai Chisaki. Lui aussi fait parti de mes cauchemars. Je me crispe et attends la suite.

   - Il utilisait l'alter de ta sœur pour créer des anti-alters.

   Il ne m'apprend rien, je le sais déjà.

   - Je sais. Il se retourne. Il utilisait aussi le miens pour créer une douleur effroyables, digne de la mort, pour torturé ses victimes qui ne voulaient pas capituler.

   Mon regard se perd sur un point invisible, je ne bouge plus. Les souvenirs des tortures me reviennent.
   Je me revois enchaîner, incapable de lutter contre la douleur qu'il provoquait à Éri. Et je me vois aussi subir, devant le regard meurtri de ma sœur.
   Une larme roule, une seule et unique larme.
   Mirio doit la remarquer, puisqu'il passe sa main dans mes cheveux d'un geste réconfortant, comme le ferait Dabi. Dabi, il me manque, c'est vrai.

   - Kai Chisaki était une mauvaise personne. Mais c'en ai finit de lui.

   - Oui, je sais. Je lève la tête et regarde un à un les big three. Mais il laisse des traces.

   Personne ne parle.
   Je ne veux pas de leur pitié

   - On a une surprise pour toi.

   Il change de sujet assez rapidement Tintin.

   - J'ai peur.

   - Aie confiance. Nejire me fait l'un de ses plus beaux sourires.

   - Jusque là, les surprises que j'ai eu n'ont jamais été très heureuses...

   Mirio soupire. Je regarde aux alentours cherchant la surprise que je redoute tant. L'elfe me regarde, puis voyant que je l'ai vue, retourne la tête dans l'immédiat, son visage crispé.
   Tamajiki, il transforme ce qu'il mange en une partie de son corps. J'aurai mangé du poulet et me serais enfuis à sa place...
 
   - La surprise sera à la fin de la visite, elle t'attend !

   Super, j'ai encore moins confiance.
   S'ils me montrent ma mère je jure que-

   - Il y aura juste Hizashi en tant que héro pour s' assurer que tu ne fasse pas de faux pas. Même si je te fais confiance.

   La visite se poursuit avec, infirmerie, classe, stade, cafétéria, vestiaire et autres.

   - Tu, Tamaki parle enfin, mais est hésitant, Tu as tué environ combien de gens ?

   Je réfléchis un moment, cherchant dans ma courte mémoire.

   - Hm, je revois mes croix dessinées sur  un papier, marquant tout les gens que j'ai assassiné. Cent-dix-sept !

   Ils se taisent un moment. J'aime les surprendre alors je précise que ce n'est que le minimum, j'en ai tué pas mal en un an, une année, c'est long.

   - D'accord, on en fera part à Aizawa.

   - OK !

   Je suis heureuse de me rappeler tout ces meurtres et de la joie que j'y mettais.

   - Tu es prête ?

   On se tient devant la porte de l'internat des premières A, Nejire maintient la porte avec une grande excitation. Elle n'attends que l'ouverture.

   - On a pas le choix.

   Je soupire et ferme les yeux sous le stresse. L'équipe me dit d'ouvrir mes yeux et de ne pas m'inquiéter. Je les ouvre lentement m'attendant au pire.
   Et j'ai bien fait...

×××

16/07; 14:14; avec 1046 mots ! L'avalanche de chapitre n'est pas finit, loin de là !

Petite sœur-[mha] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant