Don't break me

Chapitre 1

Lucia

1 semaine. 1 semaine longue et interminable.

Le bel inconnu avec qui j'avais passé la nuit n'avait plus jamais remis pied dans le bar.

J'y travaillais chaque soir de la semaine, mais je ne l'avais plus revue. Il avait complètement disparu.

Les gens trouvaient que j'étais totalement folle, parce que je travaillais dans un bar et dans une librairie alors que mes parents étaient riches.

Sauf que ce n'était pas une excuse, je détestais le statut de gosse de riches que la plupart des gens me donnaient. Je préférai être indépendante, vivre avec mes propres moyens.

Je me trouvais maintenant dans le bureau de mon père, dans l'entreprise familiale. Il souhaitait discuter de quelque chose d'important.

—  Qu'est-ce qu'il y a de très important, pour me faire quitter mon travail.

— Quel travail ? Tu sais que je n'ai jamais été d'accord avec toi.

— Mon travail me va très bien papa ! J'aime mon boulot et je ne le changerai pour rien au monde.

—  Je t'offre l'opportunité d'avoir un meilleur métier ! D'être chef d'entreprise ce n'est pas rien Lucia.

— Pourquoi m'as-tu fait venir aujourd'hui, dis-je pour changer de sujet.

— L'entreprise est en faillite, nous allons nous retrouver en ruine.

— Pardon ?

— J'ai trouvé une solution pour tout régler ! ajouta-t-il rapidement.

— Laquelle ? questionnai-je.

—  Samedi tu te marieras avec Nikolaï Ivanov, un chef d'entreprise le seul à pouvoir nous sauver de la misère.

Je me levai de ma chaise brutalement.

— Je suis censé le prendre comment ? Être sacrifié pour ton entreprise me marier à un homme que je ne connais pas dans 1 jour ! m'exclamai-je.

— Pardonne-moi ma fille, c'était la seule solution ! Je t'assure que si j'avais pu faire autrement, je l'aurais fait.

—  C'est bon papa, j'ai compris. Tu ne pouvais pas marier April. J'étais la seule solution que tu as vue. C'est toujours moi.

_ Ne m'en veut pas ma fille ! Tu sais pertinemment que j'ai fait ça pour nous sauver de la ruine.

— J'ai compris papa ! Je vais travailler, dis-je en me levant et ajustant ma robe.

—  J'ai prévu les essayages de la robe aujourd'hui à dix-sept heures, la cérémonie de demain est organisée, la famille est prévenue.

—  Ok, a ce soir !

Je sortis en trombe de l'entreprise et montai dans ma voiture. J'appelai Aria, ma meilleure amie et ma confidente.

— Lucia ? Que voulait ton père ?

— Tu n'en reviendras pas ! criai-je.

— Quoi ! Tu es déshérité ?

—  Non, j'aurais préféré, soupirai-je.

—  Alors, quoi ?!

—  Je me marie de demain.

Il eut un long silence avant qu'elle ne reprenne la conversation.