Don't break me

Chapitre 19

ATTENTION! CE CHAPITRE CONTIENT UNE SCÈNE DE SEXE DÉTAILLÉE

Lucia

Mon jeu avait parfaitement fonctionné. Nikolaï était tombé dans le piège comme je le souhaitais. Il avait même craqué plus vite que je ne l'imaginais. À vrai dire, je m'étais également laissé entraîner par ce jeu. Je n'arrivais pas à croire que nous nous étions presque envoyé en l'air dans les toilettes de la maison d'un de ses associés. Après notre petite escapade, la soirée avait continué tranquillement, des dons à une association qui venait en aide aux enfants souffrant du cancer avaient été faits . Nous avions pu discuter avec quelques familles. Je ne savais pas que Nikolaï investissait dans ce genre d'association et s'intéressait au plus démuni. Est-ce que cela changeait l'image que j'avais de lui ? Un peu. Cela montrait qu'il avait un cœur après tout.

Nous étions rentrés depuis une demi-heure et je m'étais enfermé dans la salle de bain afin de digérer les différents événements de la soirée. Je savais que Nikolaï m'attendait dans sa chambre. Je lui avais demandé de m'attendre afin que nous puissions terminer ce que nous avions commencé dans les toilettes. Je me recoiffais rapidement et j'ajustais ma robe. Je sortis de la salle de bain et pris la direction de sa chambre. Je ne m'étais jamais rendue dans celle-ci, mais je savais où elle se trouvait. Elle était à quelques mètres de la mienne, au début du couloir. Sa porte est ouverte me donnant une vue directe sur son lit king size. Nikolaï est assis sur le lit, la chemise presque ouverte. Je pénétrais dans la chambre tout en observant les lieux. Les murs étaient simples, sans vie, sans photo. Il y avait également très peu de meubles dans sa chambre. Son lit était posé au centre de la pièce et à droite se trouvait une table de nuit. Dans le coin de la chambre, face au lit, se trouvait un bureau.

— Le lieu te plaît ? questionna-t-il.

— Je dirais qu'il y a un manque de décoration, cependant cela te ressemble.

Il se leva et se rapprocha de moi, tout cela sans jamais me lâcher du regard.

— Tu sais ce que j'ai envie de te faire ?

—Mmm. Je crois que j'ai une idée.

— Ah oui ?

— Me baiser jusqu'à ce que je crie ton nom ?

— J'aurais plutôt utilisé un autre terme, chuchota-t-il dans mon oreille en baissant la bretelle de ma robe.

— Lequel ?

— Te faire l'amour jusqu'à ce que tu cries mon nom.

Ma robe rejoint le sol en quelques secondes et ses lèvres se posèrent sur mon sein droit. Son autre main était posée sur mon sein gauche et le torturait de la même manière. Une fois qu'il avait terminé sa torture, il traça un sillon de baiser en passant de ma poitrine à mon ventre pour terminer sa course entre mes cuisses. Je gémissais en sentant sa langue glisser sur la peau sensible entre mes jambes. Soudain, sa main se posa brusquement sur mon pubis me faisant sursauter et gémir en même temps.

— Je vais commencer par te lécher jusqu'à ce que tu jouisses sur ma bouche et ensuite, je te ferais l'amour.

Comme je ne pouvais pas répondre, car j'étais trop occupée à gémir, je refermais ma brise sur ses cheveux. Sa bouche se posa sur mon intimité et il commença à me lécher de haut en bas en tournant autour de mon clitoris. Au bout de quelques minutes, il inséra un doigt en moi puis deux. Il me léchait et me pénétrait en même temps. Tous mes sens étaient éveillés, je gémissais tellement fort que je remerciais le ciel que nous soyons seuls dans son appartement et j'espérais que les murs étaient assez isolés pour que les voisins ne m'entendent pas. Quand il eut fini de me dévorer et que je fus descendu de mon nuage poste orgasmique, je commençais à le déshabiller pendant qu'il me regardait faire. Je lui retirais sa chemise, puis son pantalon. Il se retrouva en boxer face à moi avec une bosse assez impressionnante. Je posais ma main sur celle-ci et un grognement s'échappa de sa gorge.