Harry.
A l'intérieur, j'étais fou de rage, mais extérieurement, je ne laissais rien paraître. Je la voyais s'affairer dans sa chambre, ses tennis claquant avec légèreté sur le sol dur et froid. Ses longs cheveux volaient autour d'elle lorsqu'elle faisait un geste brusque. Elle ne me voyait pas bien sûr, mais j'en avais tellement envie : qu'elle me voit, tout lui dévoiler, pour qu'elle comprenne, qu'elle reste près de moi. Mais si mon père savait que je lui avait dit, il l'abatterai sur le champ, avec une telle rage que moi-même je ne pourrai l'arrêter. Mais elle allait le découvrir un jour ou l'autre, mais le plus tard est le mieux. On ne sait pas comment elle pourrait réagir.
Elle était si près du but, en lisant ce livre. Une partie de moi voulait qu'elle sache la vérité, mais l'autre appréhende sa réaction, et si elle avait peur de moi, après ? Je me détestais d'être aussi préoccupé pour une humaine. Ma nature me pousse à détester cette part de moi, mais je n'y pouvais absolument rien. Je m'en voulais de lui avoir parlé comme ça, d'avoir déclenché ses larmes. Elle s'était éloignée de moi pour ne pas que je le remarque, mais ses reniflement étouffés m'avaient tout de suite alerté.
C'est lorsque je vis qu'elle partait que je revins à la réalité.
Elle tenait un large sac dans ses mains, il était rempli à fond, et elle peinait pour le refermer.
Ma question franchit la barrière de mes lèvres, et sa réponse ne tarda pas à se faire entendre.
Sa phrase, cinglante, mais compréhensible, me rendit fou. J'étais destiné à l'aimer. C'était sûr. Mais bordel, avoir des sentiments c'est vraiment n'importe quoi.
C'est compliqué et inutile. Mais je n'arrivais tout simplement pas à m'en défaire. Elle était tout mon contraire, souriante, aimable, polie, sociable. J'étais la pire créature sur terre.
Ressentir des choses pour quelqu'un était une chose étrange et nouvelle pour moi.
Je ne savais absolument pas comment m'y prendre. Monna m'aidait, bien sûr, mais c'était toujours compliqué.La porte claqua, et Monna se mit directement devant celle-ci.
"Je dois la suivre"Elle me regardait, l'oeil mauvais.
"Tu n'iras nul part. Si tu la suis, elle va se brusquer, et cela va envenimer les choses. Tu ne voudrais pas qu'elle t'ignore complètement, n'est-ce pas?"Je ne dis rien. Il n'y avait rien à dire, elle savait déjà la réponse.
"Laisse lui le temps de gérer ça, Harry. Tu iras la chercher un peu plus tard."Comme toujours, Monna avait raison. Elle était la seule à qui je faisais confiance. Mais voilà, j'étais frustré. Elle est tellement... Fragile, on pourrait facilement lui faire du mal. Bordel.
Elly.
Mon comportement était peut-être un peu excessif, mais dans le fond, je m'en foutais pas mal. C'était le comportement d'une fille normal, qui vient d'apprendre que sa mère n'est pas sa mère, qui n'a plus aucun amis ni de repères. Je crois que je pète les plombs.
Le fait de tout retenir en moi n'était pas quelque chose de raisonnable. J'aurais dû en parler à Vee. Mais à quoi bon ? Elle est à l'autre bout du pays, elle ne pourra pas faire grand chose.
Je m'arrêtai abruptement. C'était un merveilleux endroit pour camper. Ça faisait bien une heure que je marchai, j'en avais vraiment marre, et l'herbe verte qui semblait flamboyante m'appelait. Dans un bruit fracassant, je lâchai mes affaires au sol. Une petite pause s'oblige.
Mes pensées tourbillonaient dans mon esprit tandis que j'arrachais quelques brindilles d'herbe, un réflexe stupide.
Je repensais à la première fois que j'avais vu Harry, au cinéma. Son regard était vraiment fixé sur moi, comme s'il ne pouvait détourner le regard. C'était étrange, mais en même temps... Fascinant. Je n'osais pas l'avouer, mais maintenant que j'y repense, la manière dont ses yeux étaient posés sur moi...
Mais touts ces petits éléments, mis bout à bout, étaient les plus effrayants. Tout d'abord, lorsque j'étais dans la voiture, lorsque Maxim et Harry se disputaient, puis plus tard, lorsque la fille dont je ne sais plus le nom a fait son apparition, elle a dit qu'Harry me regardait pendant des heures. Mais quand ? Je l'aurais remarqué, tout de même, non ?
Et aussi lorsqu'il a entendu ce que Vee a dit au téléphone, c'était impossible, le son était à peine audible, et il était à 2 mètres de moi. Il est vraiment étrange, comme garçon. Comme son père, j'imagine.
Mr Styles n'est jamais là, et lorsqu'il l'est, c'est pour me lancer des regards haineux, comme si j'étais la pire personne sur terre. L'étais-je ? Je ne pense pas. Je possède mes défauts, comme tout le monde, mais je ne suis pas si horrible que ça. Je suis de nature à rester dans mon coin, sans ennuyer personne. Pourquoi me détestait-il alors ? La question restait sans réponse.Ma tente fut installé en 10 minutes, et je regrettai déjà d'être partie. J'avais pris un sac de couchage, mais la température chutait en ce début de soirée. La nuit va être longue.
A l'aide du briquet que j'avais eu l'intelligence de prendre, j'allumai un feu près de ma tente.
Alors que je mangeais un biscuit, un craquement venant de ma gauche me surpris. Je braquai ma lampe torche droit sur la source du bruit. Mon coeur battait à une allure folle, et mon corps, frigorifié, tremblaient comme une feuille.Une ombre masculine se trouvait à deux mètres de moi environ.
"Qui est là ?" Étonnamment, ma voix sonnait bien, comme si je n'avais pas peur, contrairement à mon corps, qui tremblait toujours.
"Du calme, Elly" la voix résonna dans la forêt, et tout d'un coup, les petits bruits habituels de la forêt semblaient s'être arrêté.
Qu'est-ce qu'il fait ici ?
Hey everyone !
Tout d'abord, excusez moi du retard immense que j'ai pris pour poster ce chapitre, c'est impardonnable. Mais bon, mieux vaux tard que jamais, non ? J'espère que vous avez apprécié
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daughter of demon
DiversosTout homme puissant a une faiblesse. Elle est la sienne. HARRY STYLES - ELLY PARKS [PARANORMAL STORY]