Chapitre III

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Quand est-ce que ça a foiré ?

- Hn... encore

Je continue de m'enfoncer encore plus profondément en elle. Je l'ai dans la peau, je peux pas me passer d'elle, ô combien je sais que notre relation est malsaine.

C'est mal !

C'est ma meilleure amie.

C'est mal !

Elle est en couple.

C'est mal !

Mais c'est tellement bon putain.

Son corps transpire contre le mien, ma langue caresse la sienne et je continue de la pénétrer, sans jamais me lasser de son corps. J'aime sentir son sexe sur le mien, elle est tellement serré et même après des mois à la prendre dans tous les sens, comme un connard elle est toujours aussi étroite.

- Je t'aime.

Menteuse

Elle ne le pense pas, c'est juste l'excitation qui parle. Comme à chaque fois et mon coeur s'embrase. Cette nana me tient par la queue, elle fou le chaos dans ma tête.

Je l'embrasse jusqu'à m'en étouffer, je pourrais mourir pour ça. Je ne l'avouerais jamais, mais je suis baisé d'amour pour elle. Depuis qu'on est gosses.

Avant je voulais qu'elle soit ma femme, je voulais me marier avec elle. Aujourd'hui je me contente des miettes de pain qu'elle me donne.

Condamné à l'attendre sagement, je ne baise qu'elle. Je voudrais être son plus que son meilleur pote et son putain d'amant, mais Nico Robin n'est pas du genre à s'enticher d'un mec comme moi.

Ce qu'elle préfère ce sont les intellectuels, les mecs qui ont de la matière grise et un avenir. Pas un putain connard qui cogne tout ce qui bouge.

- Moi aussi !

Elle le sait, mais elle préfère le mettre sur le compte de l'euphorie du moment. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis entre ses cuisses, on a jouit tellement de fois que j'ai finit par perdre le fil. C'est souvent comme-ça entre nous, dès qu'on commence il est difficile pour nous de nous arrêter.

Je crois pas que je serais capable, elle me force à repousser mes limites pour la satisfaire. Je ferais n'importe quoi pour l'entendre gémir mon prénom, pour sentir sa bouche contre la mienne ou encore caresser ses seins avec ma langue et mes doigts.

Elle me rend fou, c'est le bordel. J'éjacule en elle.

- Encore.

Notre baiser étouffe son crie. Je suis encore dur,, je reprend mon souffle et l'observe. Elle est belle putain. Le genre de beauté idyllique qui vous fait dérailler.

J'ai envie de la pilonner sur chaque putain de meuble de sa baraque.

- Pourquoi tu me regardes comme-ci tu en voulais encore ?

Je me retire, sa bouche forme un petit « o » de surprise. Je reste un instant hors d'elle, son regard luisant s'illumine quand je la pénètre brusquement. Elle adore ça autant que moi.

C'est toi que j'adore.

Elle me rendait fragile, j'adorais rester vautré dans son canapé le dimanche matin avec elle dans mes bras pour regarder en boucle « le monde Charlie », des films de tapette qui lui donnait l'impression d'être normal.

(***)

Il doit être minuit quand je me vide entièrement en elle. Le souffle court je me laisse tomber sur le dos. Elle pose sa tête sur mon torse et je passe mes bras autour d'elle.

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