XVII

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*Chapitre non corrigé*

Je soupire de lassitude en regardant Hancock dormir paisiblement. La culpabilité m'envahissait, je m'étais servie d'elle pour oublier le temps d'un instant mon cœur brisé. L'amour ça faisait un mal de chien et aucune autre fille, aussi belle soit-elle ne pouvait y remédier. Le sexe avec elle c'était bien, mais sans plus. Je n'éprouvais pas les sensations décrites par Sanji et Zoro la première fois que je leur avaient demandé ce qu'on ressentait quand on baisait pour la première fois.

« Quand ton cœur bat au rythme du sien, c'est magique. » avait dit Zoro en rêvassant, un souvenir l'avait attrapé pour lui collé un sourire niais au visage. C'était rare de le voir comme ça, aussi normal. Il n'avait plus rien du lycéen torturé par la vie qui, devait survivre plutôt que vivre. Non il ressemblait à un lycéen amoureux et j'ai eu envie de lui ressembler.

Mais Nami était complice, je ne me souvenais même plus de la dernière qu'on a été proche au point de ... . Le jour de la rentrée, elle s'était volatilisée. Elle avait filée à l'anglaise et ne m'avais plus adressée, la parole pendant une semaine. Puis tout était redevenu à peu près normal, jusqu'à ce que les hommes de Bellamy nous tombe dessus. S'il n'y avait eu qu'eux, on ne serait pas autant dans la merde, Nami devait des sous à Big Mom, beaucoup de sous, quant à Arlong, il voulait lui faire la peau car il s'était rendu compte qu'elle volait dans sa caisse.

Ici, voler la main qui te nourrit c'est mal. Mais pour une raison qui m'échappait, il ne s'était pas résolu à faire le sale boulot lui même. Il envoyait des truands, prêt à tout pour deux ou trois Berry, pour lui faire passer un message.

- Ça colle pas, marmonnais-je en faisant fit de la brune endormie qui avait le sommeil agité.

Pourquoi Arlong voudrait mettre Nami dans un état lamentable ? Il la tenait déjà par le cou. On avait supposé que c'était lui, mais il avait un autre moyen de la faire souffrir. Un beaucoup plus efficace.

Le fil de mes pensées s'interrompît par le bruit de mon portable, ça tombait à pic ! Mon cerveau commençait à  surchauffer à force de réfléchir à cette histoire qui ne me regardait pas vraiment. Nami ne voulait pas de moi dans sa vie, elle me repoussait sans cesse et j'avais un peu marre de lui courir à après, de lui sauver les miches et de céder à ses caprices de princesse déchue à chaque fois qu'elle se mettait à pleurer dans mes bras.

J'étais faible devant son regard larmoyant. Un petit chiot inoffensif qui ferait tout pour sa maîtresse.

J'attrape mon portable et consulte les messages de Zoro.

« On est dans la merde, Monet est de retour en ville. »

Mon cœur rata un battement, le retour de Monet était de mauvaise augure. Le sursis n'avait été que de courte durée, me voilà en train de filer à l'anglaise (comme l'avait Nami, il y quelques temps). Je me haïssais de ce que je m'apprêtais à faire, car je n'étais pas comme elle, (du moins c'est ce don je voulais me persuader).

Partir sans laisser de mots, c'était tout ce que j'étais capable de lui offrir.

Je suis pitoyable !

- On dirait qu'il n'y a plus que toi et moi, disais-je à Merry en mettant le contact.

Hancock habitait dans les quartiers riches de la ville, il fallait toujours avoir une bonne raison pour y venir. Je l'avais connu grâce à Robin, elles faisaient affaire ensemble du temps où elle était l'ennemi à abattre. Je ne me souvenais plus très exactement du moment où j'ai commencé à la considérer comme une amie, mais une chose est sûre, je devais la protéger. Parce qu'elle était importante pour Zoro, alors elle l'était aussi pour moi.

TroublemakersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant