L'argent, encore l'argent, toujours l'argent.C'est à cause de lui qu'on en est là, comme à chaque fois. Sauf que là c'est pire. Quand la nuit était déjà bien avancé on est sortit du sous-sol de Tashigi. Maintenant on devait se rendre au hangar. C'est là bas qu'on devait se réfugier à chaque fois qu'on était dans les embrouille.
Il était situé suffisamment loin de la ville pour nous laisser le temps de nous en sortir. Enfin en théorie. De toute façon personne ne trainait par ici, trop paumé et trop sinistre.
Zoro soulève le rideau métallique qui fait un boucan du diable, je ne peux pas m'empêcher de scruter l'horizon pour vérifier que nous sommes bien seuls.
La paranoïa c'est inné chez moi. Un fois rentrée avec Robin, je ferme notre porte d'entrée et active le système de sécurité. Ce n'était pas le truc le plus performant, mais au moins ça faisait le taf.
Je préviens Luffy et les autres de faire attention en rentrant et me jette sur le frigo.
Loué soit cette personne qui n'a pas fait les courses. Dans cette cuisine aménagée, pas même une conserve ne trainait pas dans les placards. Juste deux ou trois toiles d'araignées et une forte odeur de moisissure.
- On va devoir aller faire les courses, soupire Zoro.
C'est juste de la pure folie. À côté de la cuisine se trouve le garage qui est dans un creux. L'ouverture est suffisant grande pour être délimité par une table en bois qu'on avait trouvés dans une décharge et un escalier qui mène forcément à l'étage. La salle de contrôle était équipée d'ordinateur eux aussi volé, de système de vidéo surveillance et d'armoire. Sous un tas de vêtements on planquait des armes, juste au cas où.
Je déglutis quand Zoro vérifie le chargeur d'un silencieux qu'il tend à Robin une fois sûr qu'il est bien chargé.
- Enfile ça.
Il lui balance un sweat à capuche noir, le sien et m'envoie le mien. On avait trouvé pas mal de vêtement dans une friperie pas loin de la supérette de Shanks, tout y est toujours à deux Berry. C'était une occasion en or et je n'aurais jamais crû que nos emplettes nous servent un jour.
Quand on improvisait des soirées entre potes - à l'époque où tout allait bien entre nous- on se ramenait avec nos affaires, parfois on en laissait. Mais jamais on tapait dans la réserve de l'armoire.
- Je crois qu'on devrait...
- Ussop. Soupire durement Zoro.
- Je vais vous attendre ici dans ce cas.
- Non toi tu viens avec nous.Robin dit qu'il faut toujours rester en bande dans ce genre de situation et comme je suis l'un des maillons faibles, je serais toujours celui qu'on visera en premier.
- On prend celle-là.
Zoro pointe du doigt une vielle voiture de l'âge de Merry que j'ai rafistolé l'été dernier. Peut-être qu'elle était volée, mais ça, on ne le saura jamais rien. Après avoir changé la pompe à essence et bidouiller le moteur, j'avais refais la carrosserie et changé les plaques. Elle passait inaperçu et ne consommait pas beaucoup d'essence.
Je récupère l'argent qu'on cache dans un coffre et saute à l'arrière. Le trajet se fait dans un silence de mort jusqu'à la supérette de Shanks. C'était l'endroit le plus proche en plus d'être une zone plutôt calme. Personne ne voulait d'ennuis avec Le Roux.
Il avait beau être un vieil ami de mon père, je doutais sincèrement de ses airs de vieux débris accroc à la picole. Il était tout aussi louche que les types de sa trempe.
Uta est à la caisse et feuillette un magazine people. Quand elle nous voit elle fronce les sourcils et elle ne peut pas s'empêcher de nous dire ce qu'on savait déjà :
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Troublemakers
Fanfiction- Je crois que tu as pas bien compris le concept ! Je tiens le flingue et toi... tu creuses ! Prenez une bande de lycéens survoltés vivant dans une ville corrompue par le crime et vous obtiendrez la pire des histoires. Entre les ragots qui vont de b...