Back to fight (fanfiction Bucky Barnes)

Chapitre 16

Les entrainements passèrent et je me rendais compte de la situation.
Je remarque à présent que j'ai davantage de souvenirs et de détails puisque qu'une partie du sérum n'était plus en moi.

Dreykov me contrôlait toujours, mais c'était comme si j'avais de nouveau la capacité de penser et de me rendre compte de ce qui se passait à côté de moi.
Et je pense que c'est comme ça que je me suis mise à détester Natalia.
Durant un entrainement, j'entendais à côté des échanges discrets entre les médecins et les gardes. Ils étaient sur les nerfs, c'était évident.

Ce jour-là, Natalia avait réussi à s'échapper de la Red Room.
Pour moi, c'était comme un signe que je recevais. Il était possible de sortir de ce cauchemar. Elle en était la preuve.
En détournant le regard des gardes, je me demandais comment elle avait pu sortir du contrôle et surtout, comment elle avait pu s'enfuir sans nous emmener avec elle. Après tout, on était toutes pareils. On était toutes dans le même pétrin. Mais je me suis donnée une raison, je me suis dit qu'un jour, elle allait revenir pour nous libérer.

Un jour.

Quelques mois après la disparition de Romanova, Dreykov était entré dans ma chambre dans une immense colère.
« Tu seras le nouveau modèle des Widows » m'avait-il annoncé sèchement.

Je m'étais contentée d'hocher la tête et de le suivre dans une salle.
Des hommes s'étaient mis autour de moi, avait pris mes mesures et j'effectuais des mouvements qu'ils me demander de faire.
Toutes ses informations étaient entrées dans un ordinateur. Mes informations comme celles des autres widow.
Depuis l'expérience, j'essayais de prendre un maximum d'indices de ce lieu si étrange et suspect. J'essayais de repérer toutes issues de sorties pour qu'un jour, je puisse me rendre de l'autre côté.
Le lendemain, on vint m'embarquer pour de nouveau me conduire dans une autre salle. Je me changeai et enfila une combinaison noire qui se colla à ma peau. Je jetai un coup d'œil à un semblable miroir et aperçu quelque chose d'étrange sur mon visage. L'un de mes yeux était gris. Je passai l'une de mes mains devant et me rendis compte que je ne voyais subitement plus rien. J'étais devenu aveugle.

Quelques secondes plus tard, on m'installa des équipements sur mesure et m'ajouta des armes dans chacune de mes poches.
Sur le moment, je me demandais encore ce que j'allais devoir subir mais j'eus vite la réponse en voyant débarquer une machine bleue et rouge.

« Je sais à quelle point tu aimes les machines, alors montre lui de quoi tu es capable Victoria »me disait Dreykov.

Je ne me souvenais pas de lui avoir partagé ma passion pour les machines. Je n'avais aucun souvenir de machines surtout.

Je détaillais du regard de haut en bas la machine qui se trouvait devant moi et il s'avérait qu'il était en train de faire la même chose. Je me mis en position d'attaque et étonnement, la machine fit de même. Elle était positionnée exactement comme moi et attendait surement que je bouge un doigt. J'attrapai alors un bâton électrique qui se trouvait dans l'une des poches, et l'actionna d'un mouvement. La machine fit de même mais avec un sabre.
La seconde d'après, je me jetais dessus mais à mon plus grand étonnement, elle m'envoya en l'air.
J'atterrisse violemment au sol et je la voyais s'approcher dangereusement de moi. Je me précipitai d'attraper mon bâton et commença à me battre contre elle.
À chaque mouvement lancé, je me disais que c'était peine perdue, puisqu'elle savait exactement comment se défendre et surtout, comment m'attaquer.

Elle donna un coup à ma jambe et je m'écroulai soudainement. Cette machine connaissait mon point faible. Elle connaissait chacun de mes mouvements.

Je me relevai dans la seconde qui suivait et m'empressa de lui enlever son sabre, qui vola à travers la pièce.
Elle se dépêcha d'aller le chercher mais je lui sautai sur le dos et l'étrangla avec un nouveau gadget qui passa sous ma main. Peu à peu, elle perdit l'équilibre et s'effondra au sol. Je me dépêcha de m'écarter et d'attraper son sabre pour lui pointer dessus quand Dreykov arriva dans la salle pour annoncer que j'avais fait du bon boulot.