Pourquoi moi? (Gaara x oc)

Chapitre 5: L'histoire

Elle regarda avec agitation la porte en face d'elle. Plus tôt, la sœur du Kazekage était venue à sa rencontre. Il voulait la voir. Elle en était inquiète. Elle donna trois coup à la porte et se permit d'entrer après avoir eu l'autorisation.

- Vous m'avez fait demander. Marmonna-t-elle mal à l'aise.

Elle avait en face d'elle une personne qu'elle admirait beaucoup. A l'entente de sa voix, il sentit les paumes de ses mains devenir moite. Sa tête qui était penchée, se releva doucement. Il l'avait aperçu certaine fois pendant ces trois jours. Il décala les papiers sur les quels il était afféré depuis quelque temps sans la quitter des yeux.

- Tu n'es pas obligé de répondre. Je t'ai faite venir pour des raisons personnelle. Alors ne te ....

- Vous voulez savoir si j'étais présente ou même si je savais ce qu'ils allaient vous faire. N'est-ce pas ? Le coupa-t-elle.

Il ne dit rien de plus. Il ne fit plus aucun mouvement. Il attendait. Elle avait pu deviner avec aisance qu'il voulait lui poser ces questions.

- Eh bien, oui et non. Oui, je connaissais leur objectif donc forcément que je savais qu'ils allaient s'en prendre à vous. Et non, je n'étais pas présente. Disons que j'étais partie.

- Tu n'as rien fait pour les empêcher de faire tout ça ? De me faire ça ? Interrogea-t-il sans reproches, juste curieux.

Il se leva. Elle lâcha un ricanement froid.

- Mais pour qui me prenez-vous ? Je ne suis pas un ninja et encore moins une héroïne. Ma survie était plus importante. Loin de moi d'être méchante, mais ma survie était ma priorité. Je ne vous connaissais pas. Votre mort aurait peut-être attrister certaine personnes, mais elle ne m'aurait pas fait grand-chose. Pour autant, je n'étais pas présente pour une bonne raison. Ils savaient que j'aurai fait échouer ce qu'ils allaient vous faire.

- Ne viens-tu pas de dire que tu faisais ta survie ta priorité ?

- Oui, elle l'est ma priorité. Mais si j'aurai été présente, vous aurez été ma priorité.

Il était devant elle. Un mètre les séparait.

- Tu portes vraiment un discours bien étrange. Tu es venue ici, non ? Tu as décidé de venir quand tu as su le nombre de morts qu'il y avait, non ?

Ils se dévisagèrent mutuellement, une nouvelle fois. Mais cette fois, chacun avait une raison de le faire.

- Ai-je tant l'air d'une personne sans cœur ? Certes je met ma survie en priorité, mais je me soucis du sort des autres. Répliqua-t-elle sans le quitter du regard.

Il ne pouvait détacher le regard d'elle.

- Je suis sans cesse inquiète de mon sort car je ne peux pas faire autrement. Rajouta-t-elle dans un murmure.

- Non, tu es loin de ressembler à une personne sans cœur. Répondit-il.

Il recula sans la lâcher du regard. Il laissa son dos cogner contre le rebord de son bureau. Il s'appuya sur son bureau avec ses mains. Il croisa les jambes.

- Quel âge as-tu ?

- Quinze ans, je vais bientôt en avoir seize. Répondit-elle déconcertée par cette question.

- Ta façon de raisonner en indique plus.

- J'imagine que je dois prendre cela comme un compliment.

- Ça l'est.

Elle fronça les sourcils. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle ressentait quelque chose en elle. La méfiance.

- Est-ce tout ?