Eddie Munson

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 — Hawkins, 1986 —

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— Hawkins, 1986 —

Depuis le tremblement de terre qu'avait subi Hawkins, la moitié des habitants de la ville était partie.

Soit les habitants avaient peur, soit ils n'avaient pas le choix de partir, leurs maisons détruites, avec tous leurs souvenirs à l'intérieur.

Pour Abigael, c'était tout le contraire. Sa maison n'avait eu aucun dégât. Elle était assez éloignée d'Hawkins mais cela n'a pas empêché les secousses d'être ressenties chez elle lorsqu'elle prenait sa douche.

Cela faisait déjà un an que ses parents sont morts et depuis elle vivait seule. Abigael avait maintenant 20 ans, et la vie ne faisait que commencer.

Elle travaillait dans une petite supérette au centre de la ville et aidait les bénévoles à récupérer des affaires pour les sinistrés qui étaient restés dans la ville. Que ce soit des boites de conserves, des bouteilles d'eau ou des produits finis la veille mais toujours consommables, elle donnait tout ce qu'elle pouvait.

Le samedi, la brune faisait des rondes dans les quartiers les plus touchés par le tremblement afin d'aider les gens. Elle frappait à chacune des portes qui étaient sur sa route et demander la même chose au gens :

- Bonjour ! Je suis bénévole de la ville. J'aide les personnes sinistrées du tremblement de terre. Avez-vous besoin de quelque chose en particulier ? Des soins médicaux, de la nourriture, des produits hygiéniques ou des vêtements ?

La plupart du temps, les gens répondaient qu'ils avaient déjà tout le nécessaire chez eux mais que l'attention que Abigael leur avait donnée était très touchante. Des fois, les voisins s'aidaient entre eux, surtout quand il y a des personnes âgées dans les alentours.

On était samedi soir. Le matin comme tous les samedi matin, Abigael était partie faire son bénévolat puis à 13 heures, avait repris la supérette jusqu'à 20 heures du soir.

Elle restait toujours un peu jusqu'à 21 heures afin de faire l'inventaire des produits, le comptage à la caisse, le rangement de quelques rayons et la fermeture du magasin.

Le panneau annonçant que le magasin était fermé était déjà mis en place depuis une bonne vingtaine de minutes. Abigael était en train de faire les comptes à la caisse lorsqu'elle entendit la porte du magasin s'ouvrir et se refermer directement. Le tintement des carillons au-dessus de la porte retentit dans toute la pièce tellement cette dernière était silencieuse.

- Désolé, mais le magasin est fermé pour aujourd'hui, il ouvre demain de neuf heures à midi si vous avez besoin de courses particulières, déclara calmement Abigael, étant habituée aux retardataires. Elle n'avait pas levé les yeux de sa caisse pour voir le client qui était rentré dans le magasin, trop concentré à compter ses billets et ses pièces de la journée.

Imagines Joseph QuinnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant