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— Londres, 2022 —
Ça y est. Après plus de dix mois de relation avec Joseph, tu allais enfin emménager avec lui dans son appartement Londonien. Tes cartons étaient près depuis longtemps, il ne manquait plus que de les emmener à ta nouvelle maison et de les déballer.
Tu étais très excitée à l'idée de vivre enfin avec Joseph, même si cela va être compliqué avec vos emplois du temps surchargés, vous alliez vous réveiller chaque matin dans les bras de l'autre et pour toi, c'était le plus important.
Il devait être 8 heures quand tu te réveillas dans les draps de ton lit, enlacée par les bras de ton petit ami. Il avait pris ta poitrine comme oreiller car je cite selon lui « c'est confortable ». En effet, Joseph avait dormi avec toi cette nuit, décrétant que le déménagement irait plus vite si il était déjà sur place. Tu avais rapidement déduit qu'il voulait juste dormir avec toi mais tu n'avais rien dit, car toi aussi tu voulais aussi qu'il dorme avec toi.
Tu pris le temps d'observer ses traits. Il était parfait. Tu te demandes encore comment il a pu tomber sous ton charme mais dès que tu lui poses la question il répond la même chose avec sa langue maternelle :
- I DON'T KNOW. Tu es juste parfaite.
Rien qu'en te rappelant ça, tu te mis à rire. Inconsciemment, tu avais mis ta main dans ses cheveux et tu commenças à lui masser le crâne. Tu ne comprenais pas comment il faisait pour avoir des cheveux si parfaits, alors qu'il utilisait un shampooing basique, tu étais jaloux de ses cheveux.
Soudainement, la tête qui avait pris place sur ton torse se mît à bouger, te faisant rétracter ta main.
- Non, continue ça fait du bien. Il avait réclamé cette demande avec sa voix du matin, chose qui te fait vibrer lorsque tu l'entends.
Alors à sa demande, tu remis ta main dans ses cheveux et continuas tes caresses. Tu sentis un sourire sur ton torse, te faisant sourire à ton tour, car cela signifiait qu'il aimait tes papouilles matinales.
- Allez Sleepyhead, je te rappelle qu'on a des cartons à déménager chez toi.
- Encore cinq minutes c'est trop tôt. Il se cala plus confortablement sur toi, mettant ses bras autour de ta taille pour te serrer comme un ours en peluche géant.
- Joseph, j'ai faim.
- Mais juste cinq minutes s'il te plaît, je profite de toi là.
- Oui je vois ça. Il n'y a pas assez d'oreillers pour que tu m'utilises comme tel ?
- Si mais toi tu es chaude.
- Idiot.
- Et je te rappelle que tu le fais aussi hein, alors c'est quoi ton excuse !
