— Quartier de Londres, XIXe siècle —Être une femme enceinte au XIXe siècle n'était pas une chose très simple et facile à vivre. Mais être une femme enceinte seule au XIXe siècle était une toute autre tâche.
Cette dure tâche, c'était celle que Elizabeth endurait depuis maintenant sept mois. La rousse avait couché une fois avec un garçon rencontré dans un bar et s'était retrouvée deux semaines plus tard à vomir ses tripes et à ne plus savoir comment rester debout sans avoir une vague de nausée.
Depuis cet incident, toute la ville la surnomme de tous les noms, une situation non étrangère aux femmes enceintes sans homme ni mariage arrangé à leurs côtés.
Elizabeth vivait du mieux qu'elle pouvait. Elle avait travaillé à mi-temps à la boutique d'antiquités du quartier, aidant Nell avec les clients et la mise en rayon. Depuis qu'elle ne pouvait plus voir ses pieds à cause de son ventre, le grand-père de Nell avait décrété qu'elle ne devait pas se surmener et qu'à partir de maintenant, elle travaillerait à mi- temps, son salaire n'étant pas impacté par cette décision.
C'était un de ses jours où Elizabeth était derrière le comptoir de la boutique. Elle était restée assise sur une chaise toute la journée, ses pieds ne supportant pas plus de trente minutes le fait d'être debout non-stop et de porter un bébé par la même occasion.
Le carillon de la porte d'entrée tinta, annonçant à Elizabeth qu'il y avait un nouveau client à la boutique. Cependant, elle ne put l'accueillir convenablement, un coup de pied de son bébé l'en empêchant. Elle grogna de douleur et se reprit, s'excusant auprès du client.
- Désolé pour cet accueil pas très accueillant mais, avoir un bébé qui grandit dans son ventre et qui tape dans tout ce qui l'entoure ce n'est pas une partie de gâteau. Enfin oublions tout ça, bonjour bienvenue à la boutique d'antiquités de Londres, comment puis-je vous aider Monsieur Havisham ?
- Ne vous inquiétez pas Elizabeth, pas besoin de vous excuser à mes côtés. Je suis à la recherche d'une broche pour Amelia. J'ai fait tous les endroits possibles et inimaginables pour pouvoir en trouver une mais rien du tout. Alors j'ai pensé que vous auriez peut-être mon bonheur.
- Oh oui, je dois avoir ce que vous cherchez quelque part, suivez-moi, on va faire un tour à la recherche de votre bonheur.
Elizabeth se leva de sa chaise, non sans mal, ses jambes manquant de la lâcher à peine elle eut fait deux pas. Elle fit une tête qui exprimait sa douleur, tête qui n'échappa pas à Arthur.
- Vous allez bien Elizabeth ? Je peux venir demain si vous ne vous sentez pas bien.
- Ne vous inquiétez pas Arthur, c'est tous les jours comme ça, alors aujourd'hui ou demain ça sera la même chose. Je vais bien, ça va faire sept mois que je m'y habitue à cette nouvelle vie donc.
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Imagines Joseph Quinn
FanfictionJuste quelques imagines sur Joseph Quinn et quelques uns de ses personnages.