— Paris, 1829—
Le bar du fin fond de Paris était plein. Des gens bourrés, un enterrement de vie de garçon, des amis buvant un verre ou deux, une jeune femme chantant, accompagnée au piano. Les serveuses de la taverne voyageaient entre les tables, des plateaux remplis entre leurs mains.
Certains jeunes hommes, prenaient ces filles pour de simples objets de désirs, voulant juste les déshabiller sur la table et se vider les parties avec elle. Pour compenser, ils leur donneraient sûrement un pourboire.
Dans ses jeunes femmes, se trouvait Marie. Une belle jeune fille aux yeux bruns et aux cheveux blond foncé virant sur le châtain clair. Elle revêtait son habit de travail habituel, une robe beige, agrémentée d'un corset marron et de chaussures de la même couleur. Ses cheveux étaient coiffés en une demi-queue, ses pointes frôlaient le bout de son cou. Son corset laissait apparaître la naissance de sa poitrine et de ses clavicules.
En passant devant une table pour récupérer des pintes vides, elle reçut une fessée. Marie ne perdit pas de temps et se retourna, envoyant un regard noir au cinquantenaire lui ayant mît cette tape et sans qu'il ne pût le voir, il se retrouva avec un cracha en plein milieu du visage.
- Je ne suis pas une de tes putes, vieillard. Alors dégage tes mains de mon postérieur avant que tu les perdes, pesta Marie. Elle détestait qu'un homme la touche. Surtout quand elle ne le connaissait pas, qu'il était beaucoup plus vieux qu'elle et qu'elle n'avait pas donné son consentement pour ce contact.
- Ahhh, t'as entendu ça Pierre ? Apparemment on est tombé sur une chaudasse, elle en a à revendre la blondasse. Dit minette, ça te dit de me faire une petite gâterie avec ta belle bouche ? Demanda le vieil homme. Tout en disant cette phrase, il s'était levé et commençait à caresser les courbes de la femme. Ses mains commençaient à descendre beaucoup trop bas pour Marie et elle refusa de bouger, trop paniquée à l'idée de se faire toucher en public.
- Je vous interdit de me toucher comme ça-
- Comme quoi mademoiselle ? Comme la pute que t'es ? Tu savais l'ouvrir avant mais maintenant tu vas faire quoi ? Rien du tout, et tu sais pourquoi ? Parce que personne n'en a quelque chose à foutre de toi. Tu ne penses pas que depuis le temps que je te tripote, quelqu'un serait venu à ton secours ?
Elle ne voulait pas l'avouer mais il avait raison, personne n'était venu l'aider.
- Eh gros porc ! S'exclama une voix qu'elle ne connaissait que trop bien.
Le cinquantenaire ne semblait pas comprendre qu'on lui parlait, il continua la route qu'avait commencé à entreprendre ses mains, maintenant posées sur les cuisses de la serveuse.
VOUS LISEZ
Imagines Joseph Quinn
Fiksi PenggemarJuste quelques imagines sur Joseph Quinn et quelques uns de ses personnages.