Chapitre VI

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De nature, j'étais une personne qui avait un bon appétit ! Il n'était rare que je ne mangeais pas un plat que je prenais, hormis les tomates, choux, épinards et autres aliments que je n'aime pas. Mais depuis le début de mon hospitalisation, hormis le matin, je mangeais très peu car la nourriture était très mauvaise ! En plus de cela, avec mon régime sans sel, tout ce que je devait mangé ne doit contenir aucun grain de sel, le pain inclus. D'ailleurs, la première fois que j'y ait goûté, j'en étais écœuré, et pour cause le goût. Il y en avait aucun ! C'était comme si on imbibé un aliment dans de l'eau et que l'on devait le donné à un animal ! Une bouchée me suffisait. Les soupes, n'en parlons pas c'est encore pire. Après c'était toujours du riz, ou de la semoule, ou des pâtes. Il y avait exceptionnellement qu'un seul repas ou j'ai eu le droit à une bonne omelette.

Donc sachant que je ne mangeait que très peu, et que c'était plutôt mauvais, étant donné que je pesais cinquante kilogrammes pour presque un mètre quatre-vingt, ma mère avec autorisation du néphrologue et de l'équipe soignante, me ramener des Dragibus vu que le contenant n'était pas dangereux pour moi et que c'était mes friandises favorites, des madeleines pour que je puisse en manger entre deux, du surimi pour mes petits '' apéros '' et aussi parce que c'est le seul fruit de mer que je peut manger, et des madeleines pour que j'en mange si je le souhaite entre deux pour reprendre des forces.

Au départ, malgré cela, je commençait à perdre l'appétit. Je me ''forçait '' à manger parce que je me disait qu'il fallait récupérer de l'énergie et aussi je pensait à tout mes proches qui voulaient me revoir en pleine forme. Mais un plat m'a vite marqué et dégoûté totalement de façon temporaire mon nouveau régime.



 Un soir en entrée, c'était des œufs pochés. Visuellement, c'était correcte. En revanche, le goût était assez bizarre. J'en ai parlé à ma mère mais ce qui était étrange, c'était que rien était suspect sur ce plat à part le goût. Le visuel, l'odeur, la consistance, tout était normal. J'ai dû quand même le manger car les œufs amenant des protéines et chose que j'avais fortement besoin. Cependant, cela n'est pas rester sans conséquences.

La nuit même je n'avait presque pas dormi. Et sa, ce n'est pas parce que j'allais souvent aux toilettes à cause de mon traitement, mais parce que mes selles était liquide. J'y allais uniquement pour sa et pour vomir soudainement, j'avais également de grosses crampes aux intestins et la douleur fut tellement atroce, que j'ai appuyé sur la sonnette afin qu'une aide-soignante puissent venir. A son arrivée, je lui demande pour avoir quelque chose contre les douleurs d'estomac. Malheureusement je ne pouvait prendre que du doliprane et rien d'autres. Les autres médicaments étaient trop dangereux pour mon traitement. Elle m'a également donnée un Vogalène pour les vomissements mais rien n'a eut d'effet sur moi.

Le lendemain matin, j'étais grandement fatigué. J'avais dormi qu'une heure de la nuit à cause de tout sa. Après en avoir discuté avec l'infirmier lors de son passage quotidien, il m'informa que c'était à cause des œufs pochés. Car cette nuit, tout les patients de l'étage ayant mangés ces œufs ont eu les symptômes identiques au mien. Une enquête a donc était ouverte après cela. Qu'est-ce que cela à donner ? Je n'en savait rien. Mais ce qui était sûr c'est que j'avais perdu l'envie de manger leurs nourriture, car j'avais peur que cette épisode recommençait mais en avec de plus lourdes conséquences.

Ma maladie et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant