Chapitre V

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Le traitement avait débutait à faire effet ! Mais le résultat en était très terrifiant, que ce soit pour moi, ma famille, ou même l'équipe soignante. Normalement je suis censé remplir un bidon d'urine de deux litres par jour minimum pour un litre et demi d'eau bu par jour. On a du me donner une grande dose de furosémide pour que mes reins agissent plus efficacement car au début de l'hospitalisation, je continuait à grossir et donc gagner en œdème.

Au départ le bidon était rempli jusqu'à un litre par jour maximum, ce qui était largement insuffisant. La dose du coup à dû être de deux cents milligrammes de furosémide par jour (sans compter la coumadine qui est un cachet pour le sang ainsi que le Diffu-K pour le potassium et donc éviter ainsi une carence en potassium) mais quand le traitement avait donc réussi à faire effet, ce n'était pas deux litres par jour que je faisait, mais le triple!

Et oui. Six litres d'urines par jour pour un litre et demi d'eau bu dans la journée, ce qui était énorme. Je me levais toutes les cinq à dix minutes pour aller remplir le bidon, la nuit y compris, sauf que j'y allais moins souvent qu'en journée. Non seulement mon poids diminuait fortement, mais mon apparence physique en a pris un coup également. J'avais la peau sur les os. Pu de muscles que ce soit au niveau des bras et des jambes, mais mon visage ressemblait littéralement à un monstre de film d'horreur. Cette apparence était si effrayant que non seulement je ne voulais pu me voir dans une glace tellement que j'en avais peur, mais en plus j'arrivais pas à rester longtemps debout tellement que mes forces avaient diminué.

La nuit, le peu que je fermais les yeux, je repensais à ma réaction ainsi que celui de mon entourage ayant vu cette apparence et cela pesait sur mon moral et j'avais des moments ou évidemment j'étais un peu déprimé de la situation parce que je culpabilisé intensément. J'arrêtais pas de me détester, de m'insulter parce que je n'avait rien n'a faire là ! Normalement, je devais même pas à être aussi malade que sa et sa pesait sur ma conscience et j'en avais qu'une envie, c'est de retrouver une '' vie normal '' mais j'ai perdu tout espoir de la retrouvée dans ces moments là.



 Je perdais également tout courage, toutes envies et toutes motivations. Le fait d'aller dans la salle de bain tout les jours, en faisant face à cette chose horrible qui est autre que moi même, me cassait le moral. Ma mère et ma grand-mère ont essayées quant à elles de trouver un moyen de me changer les esprits ou autres mais cela était très difficiles. Je n'arrivait même pu à rigoler à des vidéos que l'on me montrait et qui pouvait avoir tendance à me faire rire assez facilement. Je n'avais même pu la joie, et l'envie de faire des parties de cartes avec des amis en Remote Duel (duel à distance via réseau social) tellement que j'étais déphaser. Ce que je voulais juste, c'était qu'on en finisse avec tout sa peu importe la manière que c'était car oui, j'avais totalement perdu la joie de vivre.

Ma maladie et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant