Chapitre VIII

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Peu de temps après, les disputes répétitives entre celle avec qui j'avais une liaison et moi ne faisait que de s'enchaîner. Elle ne comprenait pas que je ne pouvais pas sortir comme je le sentais à cause de mes immunosuppresseurs et ne faisait aucun effort de compréhension. Elle venait pratiquement jamais me voir et s'inquiétait jamais de mon état ainsi que des résultats des prises de sang régulières que je faisais. De nous deux elle disait que c'était à moi d'apporter le plus d'attention et de faire le nécessaire pour que le couple aille bien. Or, je lui disais toujours qu'une relation se faisait à deux, et que pour cela elle devait mettre du sien également et aussi d'être capable de faire la part des choses ce qui n'était pas son cas.

Elle m'offrais certes de belles choses, mais moi je ne gagnais pas d'argent donc j'offrais le minimum avec les moyens que j'avais. Et comme je pouvais pas me rendre dans des lieux publics tant que mon traitement ne s'est pas correctement stabilisé, c'était ma mère qui aller chercher tout cela pour moi quand elle va faire les courses. Je n'avais qu'à lui envoyé sur son portable, une photo de ce que j'avais vu, ainsi que le nom du magasin dans lequel il se situe, et elle y allais. Par exemple à Noël, je lui avait offerte un cadre photo dans lequel elle pouvait mettre la photo qu'elle souhaitait, un collier en argent premier prix, et une lettre recto verso écrit à la main en écrivant ce que je ressentait pour elle et c'était assez romantique, mais sa ne lui suffisait pas !Elle me reprochait de ne pas faire plus d'efforts au niveau des cadeaux.

Plusle temps passe, plus sa empirait. Mon mental en prenait un coup,l'ambiance à la maison qui se dégrade car le peu que l'on parlaitd'elle crée alors des tensions. Parce que avec tout ce que j'avais vécu auparavant, je voulais pas ressentir de l'abandon. Je voulaispas perdre les personnes que je m'attachais, parce que je suis commesa. J'avais peur de me rebeller envers elle, je n'avais pas lecourage, la force et la volonté de le faire.

Un jour, j'allais aider mon père sur un de ces chantiers qui est à deux minutes à pied de chez moi, mais je restais pensif à ma situation de couple. Si on pouvait vraiment s'en sortir ou si je devait continuer à vivre comme sa encore longtemps. Après avoir aidé mon père, je me suis assis un peu pour reprendre mon souffle car je n'avais pu d'énergies. Pendant qu'il continue alors à poser des bandes d'enduits, il me questionna sur ma situation avec elle. Je lui répondit alors que je ne savait pas quoi faire mais que j'étais persuadé à ce temps là qu'elle pouvait changer et redevenir celle que j'avais connu. Il avait soutenu que c'était assez compliqué dans ce genre de cas et qu'il y avait que moi qui pouvait prendre la décision.

Une fois rentré à la maison, ma mère déchargea ces courses, je restais en bas avec elle et j'avais envie d'en parler avec elle. Sauf que j'avais de la peur et pour plusieurs raisons, sa réaction et aussi la façon dans laquelle la discussion pouvait se terminer. Je n'avais pas envie de créer une nouvelle dispute à cause d'un sujet qui la concernait, mais il fallait le faire. Alors j'avais mis mes peurs de côté et j'ai donc demandé à ma mère si je pouvais parlé sérieusement avec elle par rapport à cette fille. Elle s'arrêtait donc de ranger ces courses, s'assoit en face de moi, puis on commençait à discutée avec moi et calmement.

Je lui fait donc part du fait que la solution à mon sens était de faire une pause pour espérer qu'elle change, mais ma mère me disais que cela était impossible vu comment elle avait l'emprise sur moi. Ma mère avait réussie à me faire réalisé qu'en réalité elle trouve tout les prétextes pour me garder sous le coude, pour jouer les pigeons et surtout pour lui servir d'esclave. Ces propos tenait la route, mon père revenait de sa journée, se joint donc à la conversation, puis expliqua aussi que si plusieurs de mes amis s'en ait rendus compte aussi, c'est que c'était bizarre voir même pas normal, et que garder une personne pareil dans ma vie était toxique pour moi et sa ne m'aiderait absolument pas à me sortir de mes  soucis de santé.

 J'ai pris conscience de ce qu'ils m'avaient dis et j'ai quand même décidé de faire une pause de la relation, le temps qu'on souffle de nos côtés et que l'on pourrait se remettre dans une voie plus convenable.

Ma maladie et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant