Chapitre VII

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Après cette épisode, j'ai d'abord pensé que c'était finalement un manque de chances et que tout ce qui m'était arrivé ne serait que provisoire. Les médecins m'avaient même certifiés que si mon traitement reste efficace, je pourrais en effet retrouver ma vie d'avant et reprendre la ou je m'était arrivé. On m'a donc fait sortir de la clinique. Je suis rentré à la maison. Je me suis disque l'enfer était terminé et que même si il fallait attendre un peu avant de refaire des efforts physiques, je restais optimiste étant donné que l'espoir était en train de revenir.

Tout au début, on va dire que en ce qui concerne mon alimentation, j'étais très gâté. Ma mère me faisait des plats comme des pâtes à la sauce carbonara mais comme j'ai mon régime sans sel, ce sont des carrés de blanc de dinde avec zéro virgule cinq grammes de sel ainsi que du gruyère qui a était rappé à partir du fromage sans sel qu'elle allais chercher spécialement pour moi. Mais y avait aussi une omelette avec herbes de Provence et pleins d'autres belles choses.

Je  recevais également la visite de quelques amis qui voulaient savoir comment j'allais, et venait même passer l'après-midi à la maison. Petit à petit, je reprenais goût à la vie. Mon état se stabilisé. Mon moral revenait petit à petit. On avait fêtés mon dix-neuvième anniversaire et j'avais passé un très bon moment. Malheureusement, suite à sa, le cauchemar revenait.

Alors que je continuait mon traitement et instructions donné par le néphrologue à ma sortie de clinique, les œdèmes étaient revenus progressivement. On a dû voir d'urgence la remplaçante de mon néphrologue qui lui était en congés, et elle m'a fait à nouveau hospitalisé pour un réajustement et surveillance de traitement. Je recommençait à désespérer. Me dire que tout allais redevenir comme avant et attendait avec impatience ce que j'avais perdu c'est-à-dire, reprendre mes anciennes habitudes de vie, était redevenu impossible à mes yeux. Car si au bout de un mois de traitement j'en étais, qu'est-ce que cela pouvait donné dans les jours, les mois, voir même les années à venir.

J'étais resté une semaine à la clinique cette fois. Et on m'avait fait sortir de la clinique alors que je n'était pas en état. C'était undes néphrologue qui venait me voir le week-end et que j'appréciais point qui avait fait ma sortie d'hospitalisation. J'étais essoufflé au moindre effort, mal à l'aise deux minutes après être resté assis, et je ressentais toujours des ballonnements dans le bas du ventre pour le peu que je m'alimentais. Je me posais plusieurs questions à savoir, si j'allais vraiment m'en sortir et surtout, si j'allais vraiment retrouvé une vie normal, parce qu'avec tout cela, c'était impossible pour moi de rester optimiste.

Je restais le moral au plus bas pendant un long moment, et je ne pouvais pu supporter cette sensation de mal-être au fond de moi. Parce que lorsque l'on arrive vers milieu Novembre, le néphrologue débuta alors une nouvelle phase de traitement à savoir les immunosuppresseurs. C'est un traitement qui me permettait de mieux supporter le traitement à la cortisone étant donné qu'on avait diagnostiqué une cortico-résistance dans mon organisme mais la conséquence de tout cela, c'était que je perdais énormément en système immunitaire, et donc, j'étais plus vulnérable. C'est-à-dire que si j'étais en contact avec une personne ayant un simple rhume inoffensif, j'avais encore plus de chance de l'avoir mais sous forme grippale. C'est donc pour cela qu'il m'a fait une prescription pour deux à trois prises de sang a jeun à domicile par semaine, ainsi que le vaccin de la grippe à effectuer début Décembre, afin de pouvoir supporter convenablement l'hiver.

Le début du nouveau traitement se faisait bien ressentir. J'étais bien plus épuisé qu'avant. Je dormais même en journée. Et au début, j'avais du mal à tenir debout plus de quelques minutes.



 Après adaptation, la fatigue était moins présente, mais j'ai pu avoir un repas de Noël chaleureux et aussi adapté à mon traitement et toujours en respectant mon régime alimentaire. J'espérais juste que cela n'allais pas durer éternellement car cela m'imposer comme un confinement et c'était un peu compliqué pour moi psychologiquement étant donné que j'étais habitué à sortir régulièrement.

Ma maladie et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant