Chapitre XVII

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Dés le lendemain matin, j'ai su me lever, mais avec des difficultés à rester longtemps debout, puis je n'arrivais pu à m'abaisser totalement et le peut que je restais plus de deux minutes debout, ma respiration se bloquait d'un coup et je ne pouvais pu respirer normalement. Le matin, pour la toilette, je faisais que le minimum qui est le plus important et le reste, ce serait les équipes soignantes qui feront le reste de ma toilette. Pour le change, c'est la même chanson, je retirait que le haut avec le bras droit car je pouvais presque pas lever en hauteur mon bras gauche et pour le bas, vu que je mettais des caleçons larges à cause des œdèmes, je n'avais qu'à m'asseoir sur les sanitaires pour pouvoir retirer les vêtements du bas et je n'avais pas besoin de me baisser plus que nécessaire pour les retirer. Comme mes caleçons étaient de matières élastiques, je n'avais qu'à tirer sur les côtés pour pouvoir en mettre un propre à chaque matin. Les infirmières avaient juste donc à me mettre le haut avec un pantalon et des chaussettes.

Sur la balance, le poids indiqué était cinquante kilos. C'est très peu par rapport à mon poids habituel qui était généralement entre cinquante cinq et soixante kilos. Et aussi, le bocal était rempli deux fois par jour, soit quatre litres d'urines par jour pour un litre et demi d'eau bu dans la journée. On a donc commencé à diminué le dosage de la furosémide, afin de pouvoir diminuer ces effets sur mon organisme. Les repas ne m'aidaient pas également à reprendre du poids car c'était toujours des carottes que ce soit en entrée ou dans le plat, mais c'était globalement des pattes nature avec une viande ou poisson, ou alors la même chose sauf que au lieu des pattes c'est du riz, de la semoule ou de la purée.

Heureusement que je pouvais prendre deux boissons de compléments alimentaires par jour et que me mère m'amenait des madeleines pour que je grignote entre deux car j'avais toujours faim à tel point que je prenais six tartines de pain le matin au petit-déjeuner au lieu de trois. Le pire c'est que même après avoir mangé cela, j'avais toujours aussi faim.

Par contre les positions pour m'installer confortablement dans le lit sont atroces. J'en avais très peu et c'était très dur de trouver la position idéale pour mon confort. Surtout qu'il était très difficile de canaliser la douleur que je ressentais au niveau du pansement, et que par moment, j'avais même une énorme décharge qui venait tirer sur mes nerfs du dos. J'espérais juste que cela durerait vraiment deux à trois jours après réalisation de la ponction, car c'était de plus en plus dur à supporter.


 Pendant le repas du soir, le pneumologue frappe et entre avant même que j'ai eu le temps de lui autoriser à entrer. Il s'est à peine tenu devant moi qu'il m'a demandé comment je me sentais, et que j'avais à peine le temps de dire '' non j'ai mal, et ... '' qu'il me répond '' très bien bonne soirée '' puis il quitte ma chambre comme sa, sans savoir pourquoi et comment sa se passait pour moi.

Ma maladie et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant