BOYFRIEND SCENARIO : A SPECIAL LOVE ABILITY (Bungou Stray Dogs)

Toi que j'aime

PARTIE DAZAI

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Je me réveillais en sursaut en sentant de l'eau sur mon visage.

Je me redressais en un instant, toussant en me tenant la gorge. J'avais l'impression d'être morte mile fois !
Je regardais dans le vide, les yeux ronds comme des billes, ne comprenant pas ce qu'il se passait.
Le sol autour de moi était froid et humide, c'était de la pierre... Je le sentais sous l'une de mes mains.
Je me calmais doucement, redressant la tête pour regarder autour de moi. Mais je ne voyais rien, tout était sombre, si sombre...
Pourtant, quelqu'un m'avait jeté cette eau au visage, et je sentais plusieurs regards et présences se tapir dans la pénombre.

Je me recroquevillais, réalisant en bougeant que j'avais des chaînes aux chevilles. C'était quoi ce bordel ?!
Je serrais les dents, mon dos heurtant le mur auquel je devais être accrochée. Tous mes sens étaient en alerte, et tandis que mon corps se réveillait peu à peu, je sentais certains points de ce dernier me faire légèrement souffrir.
Oui... On m'avait frappée...

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Flashback

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En voyant l'homme entrer dans ma chambre, je me saisis d'un coussin pour lui jeter dessus.
Non pas que je prenais ça à la rigolade, mais quand on panique, la moindre chose semble devenir une arme.
Le canon de son fusil balaya le coussin à la manière d'une batte de baseball rattrapant une balle, et il me regarda avec un air menaçant et sérieux.
J'ouvris la bouche pour parler mais il me fit taire en rechargeant son fusil. Il tira une seconde balle qui frôla mon oreille à tel point que je sentis la chaleur en émaner.
Je pâlis, m'imaginant déjà morte, et je me figeais totalement, liquéfiée intérieurement. Tout ce que je pouvais faire, c'était appeler mentalement Dazai et prier... Je ne pensais à rien d'autres.

Les autres intrus finirent par apparaître derrière l'homme armé. Il y avait trois hommes et une femme, en tout. Mais la femme ne semblait pas plus aimable que ses homologues masculins... Elle me paraissait même plus effrayante.
Ils entrèrent tous dans ma chambre, sans un mot, et les deux autres hommes se jetèrent soudainement sur moi.
Je criais et j'envoyais un coup de poing au hasard qui frappa l'un des deux au ventre. Mais l'autre, plus rapide, me saisit par la gorge et appuya son pouce contre ma jugulaire pour m'étrangler.
Paniquant, je cessais de me défendre, me battant pour simplement survivre à présent...
Celui armé s'approcha de moi et il donna l'arme à celui que j'avais frappé.
À voir son air énervé, il voulait me faire regretter mon geste. Il leva la crosse du fusil au dessus de ma tête et il asséna un coup violent qui me fit immédiatement perdre connaissance.