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.Dyulie.

J'arrivai au bureau vers six heures du matin, je saluai la responsable de la sécurité Kristie et passai mon badge. Une blueCard à l'aspect métalique et à la texture rugueuse dont seul les employères du sixième étages avaient. D'ailleurs chaque étage avaiet une couleur spécifique et déterminée. Ceux des patrons autrement dit des Pallere étaient la BlackCard et donnait accès à tout les compartiments du décagone.

À l'interieur il n'y avait que moi comme première arrivé du sixième. Le bureau de Kristel, de Laïla responsable des sauts de l'entreprise et de Mr.FabriceP étaient tous fermés. j'entrai dans mon office et verifiai mon agenda, en grande lettre était marqué avec un asterix :

*Réunion avec la représentante spécial du secretaire général de la BINUH, ministre du commerce et de l'industrie, et du tourisme*

Tout de suite, je me dressai de mon siège et jetai un coup d'oeil à travers son bureau qui se trouvait en face de la mienne. Les énormes portes de verres italiennes dont les poignets massifs en metal chromé semblaient être verrouillées ; signe qu'il n'était pas encore arrivé. Je sortis de la pièce et longeai le long couloir qui donnait sur la porte arrière d'entrée de la salle de direction situé à l'intérieur de son prestigieux officina ou comme séparateur à son secrétaire de haute gamme un large cloison de bureaux en verre fumée et compacte s'y tenait.
Avec soin, je préparai la salle de réunion, seyai le projecteur de sorte que tout soit visible à l'écran plasma. Je disposai les verres d'eau et les petits cup cakes à la vanille et au chocolat. Au moment où je parais les copies des plans de travail, j'entendis des voix d'où celle de Fabrice P. ! Kristel l'annonça la venue du commissaire du gouvernement, d'un avocat réputé du nom de Paul Gutère et du notaire Isaac Alphonse. Il s'installa d'abord sur son fauteuil, augmenta l'air conditionné et fit remonter le rideau automatique de la cloison vitrée, vue la couleur teintée noir , il ne m'apercut pas. Il fit signe à Kristel de les laisser rentrer. Après les salutations conventionnelles, ses invités prirent siège en face de lui, leur conversation resonèrent jusqu'à moi qui refusais de faire le moindre faux pas pour ne pas déranger, il débuta d'un ton irascible :

- Alors ? Comment ça avance avec les terrains? Vous m'avez les titres de propriétés? Assurez-vous que cette succession n'ait jamais lieu messieurs ! Si je tombe, vous vous chutez et ne remontez plus jamais !

L'un d'entre eux gonflé dans son costume répondit hâtivement en croisant les pieds :

- Ne vous inquiètez pas Fabrice ! Cette succession aurait dû avoir lieu il y'a vingt trois ans déjà ! Avec ces deux parents décédés ,il n'y a que la fille qui lutte pour y avoir droit elle est seule, tu sais elle était fille unique !

Un autre poursuit:

- Les Aldlins n'ont pas de famille, mis à part la petite Angela, ces deux énormes terrains laissés dans les hauteurs de Kenscoff sont leurs seuls héritages, ils commençaient à être ruinés avant les dix-huit ans de cette petite ..sa grand mère qui l'avait élevé est morte sourde et muette !

Fabrice reprit d'un ton détaché :

- Ce sont les titres originaux ?

- Tout est là ! Tu as de la chance que ces titres étaient encore chez Isaac! Il a nier qu'il n'a jamais reçu ces titres déjà qu'elle n'avait même pas le numéro de serie en tête ! Donc aucune lettre d'expédition n'a pu être dirigé !

Il lança son sempiternel onomatopées d'un ton convainquant :

- hm hm ! Tenez signé ce document de confidentialité !

- Personne ne saura que tu les as en ta possession déjà que tes projets sont de la société anonyme ! Et elle ignore encore quels sont ces biens et lieu de leur emplacement. .. se yon ti egare !

- Hmhm! Personne ne reste éternellement idiot ! Un jour elle ouvrira les yeux mais bon...

Le premier qui semblait être l'avocat de la véritable héritière de ses titres déclara :

- Men ou pa di nou non! Quel projet vas tu mettre sur pied sur ces nouvelles acquisitions !?

D'un ton sec et tranchant il répliqua :

- C'est confidentiel!

Il sortit deux mallettes grises métallique et les tendis :

- Le compte y est ! Bon boulot messieurs.

En pressant sur le combiné il interpella Kristel en lui demandant de raccompagner ses confrères escrocs !

Je ravalai péniblement ma salive, j'eus quelques gouttes de sueurs qui perlèrent sur mon front ; alors que la surprise avait l'air de me défigurer les traits. Mon coeur cognait légèrement contre ma poitrine. Sous le choc je ne remarquai pas le glissement automatique de l'ouverture des cloisons! à ma vue il eut un froncement de sourcil et m'interrogea indéchiffrable et serein :

- Mslle Cortès tu étais là ? Et pourquoi ?

- Je ...yo..preparais la salle pour la réunion de onze heures avec le secrétaire général con les représentants du tourismo y del comercio arrivais-je à articuler presque à bout de souffle

Il eut un petit sourir en coin, en ancran ses yeux dans les miens ce qui me déstabilisait..

- Et t'es passé par où ?

Je balbutiai :

- Por atras... par...par la porte arrière.. ma carte m'a donné accès...

Il sourit en s'adressant comme à lui même

- hm ! Quel intelligent que je fais! J'y ai pensé à tout !

Il reprit à mon égard :

- La prochaine fois, veilles à régulariser le système sonore !

- je ..n'ai rien entendu...( mentis-je)

- Sage décision! Fit-il , et tout est prêt pour la réunion ?

- Si.. (oui)

- Et la dégustation elle était bonne!Écoute après cette réunion apporte moi les revenues des six derniers mois de la compagnie.

- Esta bien.. (d'accord )

- Mslle Cortès !

- Diga ... (dites-moi) d'un ton souple

Ses yeux toujours dans les miens il me lança :

- Jolie tenue...

Déconcentrée, j'accelerai mes pas en coupant vivement le contact qui selon moi aurait pû me causer des dégâts au seins de mon Cortex ! En essayant de me remettre de l'événement de quelques minutes et surtout de son commentaire ,je quittai le bureau pour finaliser les derniers détails avant le meeting...

***

Les talons de mes bottines classiques noires ,se pressaient jusqu'au sous sol du parking où j'étais désireuse d'oublier l'épisode de ce matin;comme si je voulais me persuader qu'il y'avait quelque chose de bon en lui... en dépit de tout ce que j'avais vu où entendu... ainsi cela m'empêcherait de dénigrer les petites attentions particulières qu'il me portait et qui incontrôlablement me plaisait, bien que j'essayais d'ignorer ces signaux discontinuels ma conscience jugulait certaines émotions indociles...

Je soupirai bruyamment, concentrée sur les pensées,. Je me dirigeai vers ma berline blanche signé Honda ,que j'avais pu obtenir par le biais d'un prêt automobile avec ma paye! J'étais soulagée d'enlever ce léger fardeau à mon oncle. J'introduis la clef dans la portière toute neuve, tout à coup la tonalité de la voix de Fabrice me fit sursauter un air narquois au visage :

- Et cette Berline Cortès ? On est dans le teasing de Barbie ici?

- mia .. dis-je l'air déplaisant (*mienne)

Il ne recidiva nullement, ayant déjà son portable à l'oreille

- Jhonsons! Ouioui..la rencontre à été reportée..non...sur les yacht Rodriguez... hmhm..

Il grimpa la jeep en marche, des dizaines de minutes plus tôt par son chauffeur, il referma la porte.Les roues blindées de son car quittèrent le parking ,sans omettre les sirènes d'urgences qui selon moi était un caprice totalement inutile..

.Dark Paradise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant