.Dyulie.
Mes yeux s'ouvrirent paresseusement! Je jetai un coup d'oeuil vers la grande baie vitrée qui donnait vu sur l'esplanade, il faisait encore nuit. Je tatonai la table de nuit d'où j'avais posé mon cellulaire. Je le verifiai où à l'écran était marqué deux heures du matin ! Sa place du lit était complètement vide . Je me redressai en ajustant mon équilibre. Pieds nus, je sortis de la chambre en longeant son long couloir alors que la brise fraîche du soir caressait mes cuisses dénudées. J'ajustai mon petit short, en me massant doucement les cheveux. Déjà dans l'escalier du bas, des voix masculine me firent rester cloîtrée,devant la première marche du grand escalier, qui donnait vue impeccable sur son imposant salon! Je restai paralysée, incapable de refaire marche arrière, mal à l'aise, par au moins dix paires de yeux rivés sur moi ! Tous des grands hommes noirs, avec des armes HK416, des canines, des grenades assourdissantes et lacrymogènes portant leur uniforme de SWAT bleu marrin et noir, la plupart ayant la tête recouvert d'un foulard ou d'une casquette. Leur gilet par balles bien en contiguité avec leur corps et leur bottes noirs parfaitement cirés ! L'un d'eux eut un air narquois et frappa légèrement d'un coup de coude à son compagnon; qui n'hésita pas à me reluquer avec un petit sourir effronté au visage !Ce n'est que des secondes plus tard, que Fabrice encore en pyjama remarqua que l'attention était ailleurs que sur lui, il se retourna vivement sans aucune air ne vienne voiler son visage, mon coeur battait chamade, il m'interrogea de son ton habituellement posé :
- Tu vas bien Dyu... ? Il arrêta nettement la prononciation de mon prénom et repris :
- Besoin de quelque chose ?de sa voix posé ,sans violence.
Encore surprise je changeai d'avis sur le but de ma recherche qui n'était autre que me chercher un verre d'eau ! Nerveuse je balbutuai
- No...no..iba a buscar agua pero esta bien... lo haré plus tard! ( J'allais chercher de l'eau,mais ca va, je le ferai plus tard )
Je ressentis les furtifs coup d'oeil amusés des hommes du groupe d'intervention qui n'hesitèrent pas à me matter légèrement en surveillant le regard de Fabrice qui avait toujours ses beaux yeux posés sur moi.
- Je retourne en la habitacion.. lo siento..disculpa ..no quiso molestarte ..digo molester ( dans la chambre, désolé, je ne voulais pas déranger )
Je me retirai rapidement, sans perdre le temps d'attendre une quelconque réaction de sa part. Rapidemment je me dirigeai vers sa chambre en refermant la porte doucement, et relâchai une profonde expiration. Je me plongeai dans la douceur de ces draps confortables et luttai pour que le sommeil me reprenne ! Ce fit une réussite, une vingtaine de minutes plus tard lorsque, je decidai de chasser de mon esprit, toute trace de la scène survenue des minutes plus tôt !
Quand je me réveillai, le son de l'eau qui coulait me fit comprendre qu'il était sous la douche. Son portable vaguement relâché sur le lit, était verrouillé , trop paresseuse d'allonger ma main afin de vérifier l'heure sur mon portable disposé sur la table de chevet ,je fis la manœuvre de déverrouiller le sien ,il était sans code ! elle s'ouvrit sur sa page de discussion whatsapp où il avait envoyé un "Hey Julia" à la page de leur conversation dont le profil était assez impressionnant.Une superbe fausse blonde,aux iris verts-gris . Message envoyé vers six heure du matin ! D'ailleurs fallait que je me dépêche pour rentrer, l'aiguille était à quelques pas près de sept heures a.m. Au moment où je m'apprêtai à relâcher le smartphone, il vibra. C'était Julia qui envoyait des photos qu'ils avaient fait ensemble "Au Rallye" disait-elle. Sans y réfléchir, j'effaçai toute la page de discussion sans même donner aux fichiers la chance de se télécharger puis le redéposai ...
Quelques minutes plus tard il ressortit en boxeur, en s'essuyant le corp d'une serviette blanche ,ornée d'un délicat feston en pur coton qui assurait une simplicité et une élégance à l'ensemble signé en délicate lettres en miniature " MPC maison. "
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.Dark Paradise.
RomancePort-au-prince en crise, des pneus qui brûlent, des barricades, des pauvres civiles acariâtres... *** Un hélicoptère qui se dirige vers la plage... *** Un homme si corrompu, qui aime si bien... Une gardenia... Deux cœurs brûlants si complices qui ap...